AniMalcolm
David Baddiel
Traduit (anglais) par Rosalind Elland-Goldsmith
Seuil, 2018
Animal, mon frère
Par Anne-Marie Mercier
Malcolm n’aime pas les animaux ; ça ne l’intéresse pas et il aurait préféré avoir un ordinateur pour son anniversaire plutôt qu’un stupide chinchilla. On se doute bien qu’en littérature de jeunesse, du moins dans sa part la plus conventionnelle, ce n’est pas bien. Le pauvre Malcolm sera redressé grâce à l’intervention d’un vieux bouc croisé lors d’un séjour dans une ferme pédagogique.
Le sel de l’histoire est dans le procédé utilisé pour changer Malcolm : on le change effectivement : il subit toutes sortes de métamorphoses (tortue, cochon, singe…). Si la spécificité de ce qu’on peut imaginer être un point de vue animal y est peu pris en compte, cela donne lieu à toutes sortes de péripéties souvent drôles et ces animaux apparaissent comme fraternels et compréhensifs. Ça ne casse pas trois pattes à un canard et Macolm est une vraie tête à claque, mais ces animaux sont vachement sympas…