Monsieur Bigounia
Agnès de Lestrade, Nina Six
Sarbacane, 2024
A bas les géraniums, vivent les herbes folles !
Dans un petit village vit un « original », nommé Monsieur Bigounia. Les enfants l’adorent, les adultes lui sont hostiles. Pensez-donc : il n’est pas du coin et son jardin est un fouillis : mauvaises herbes et abeilles, ça ne plait pas. Les villageois aiment pourtant la nature et rêvent de prendre leur revanche dans le concours du plus beau village fleuri, dans lequel ils sont arrivés bons derniers l’année précédente. Mais voilà, sècheresse, insectes et escargots font à nouveau un désastre et ils sont obligés de suivre le conseil des enfants : demander à Monsieur Bigounia comment il fait pour avoir tant de fleurs.
La réponse est : il faut aimer la terre, lui parler, chanter des chansons aux graines, et pof ! ça marche. Ils arrivent troisièmes au concours, et tout le monde s’aime.
Toute personne qui a essayé de cultiver un jardin sait que si oui, il ne faut pas avoir peur des mauvaises herbes (mais ça dépend lesquelles…), tout cela n’est pas si simple. Quant aux abeilles… qui aurait l’idée de les chasser ?
Beaucoup de bonnes intentions, et autant de simplisme : dommage, la guerre des mauvaises herbes aurait mérité davantage de mordant ou de complexité.