Rose et l’automate de l’opéra

Rose et l’automate de l’opéra
Fred Bernard, François Roca
Albin Michel Jeunesse, 2013

Danse avec les ombres

Par Anne-Marie Mercier

Les auteurs ont vRose et l’automate de l’opérau grand : grand en volume (l’album est d’un format inhabituel), grand en espace. On parcourt l’opéra Garnier, le grenier, les vestiaires, comme la scène ou le toit. Quant à l’histoire, elle fait songer aux contes fantastiques où des automates s’animent, mais ici, rien d’inquiétant. Rose est une danseuse bien humaine, enfantine, aux joues rondes et roses, toujours vêtue de son tutu et de ses collants blancs ; l’automate (dont on apprend qu’il s’appelle Hermès), narrateur de l’histoire, attentif et bienveillant, se reconstruit, dans tous les sens du terme, progressivement.

Conte merveilleux, exploration de l’univers de la danse, le récit est porté par de superbes images pleine page, tantôt à droite, tantôt à gauche, et l’art du clair obscur de François Roca apparaît dans toute sa virtuosité.

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