C’est juste Stanley
Jon Agee
Ecole des loisirs, 2016
Chien fou?
Par Claire Damon
Dans C’est juste Stanley, les membres de la famille Wimbledon sont dérangés dans leur sommeil par les activités quelque peu bruyantes du chien Stanley. Infatigablement, il semble qu’il répare la cuve à mazout, prépare un bouillon de poisson, débouche la baignoire. Malgré son mutisme, c’est bien autour de ce personnage de Stanley, montré en hyperactivité, que le récit tourne.
On croit avoir affaire à un récit du quotidien empreint d’humour et de fantaisie, à un mini drame familial dans un « picture book » à la John Burningham. L’album recèle quelque chose de très british, on pense à Wallace et Gromit. Mais la fin, percutante, fait prendre au livre une dimension inattendue, extraordinaire et romantique…
La chute, réjouissante, assez abrupte, donne en effet un nouveau jour au début du récit.