L’été à Pékin
Elise Fontenaille
Rouergue (Dacodac), 2010
par Anne-Marie Mercier
Inutile de chercher une présence de Boris Vian. On ne la trouvera pas plus qu’on ne trouve Pékin dans son Automne à Pékin. On ne trouvera pas non plus la « vraie » Chine, tout au plus une vision de touriste. Enfin, pour ce qui est de l’intrigue, elle tourne beaucoup autour de questions d’argent : celui qui abonde chez le héros et lui permet de voyager et celui qui est plus rare chez l’ami qu’il aimerait emmener : l’accompagnera, l’accompagnera pas ? Rassurons-nous, le héros est généreux et inventif et l’ami reconnaissant. En somme, un petit roman léger.