Si je grandis – Des ombres chinoises au goût d’infini

Mélusine Thiry
Si je grandis

HongFei, 2009

Des ombres chinoises au goût d’infini

Par Dominique Perrin

sijegr1.gifForte de son expérience d’illustratrice pour le marquant Marée d’amour dans la nuit de Xu Dishan, Mélusine Thiry continue à élaborer un univers d’une singulière beauté dans Si je grandis, dont elle a créé le texte et l’image. Jeune auteure et illustratrice, vidéaste et éclairagiste, elle explore, toujours avec les éditeurs qui ont encouragé son début, la magie de papiers découpés photographiés sur table lumineuse.
Si je grandis
est ainsi un poème verbal et graphique on ne peut plus cohérent, d’une légèreté merveilleuse, à mille lieues de la mièvrerie des paillettes obligées et ombres chinoises de pacotille dont les grands magasins pourvoient les rêveries des petites filles. La technique est ici bien solidaire d’un rapport à la vie ; si l’enfant est porteuse d’ailes de libellule, c’est bien parce qu’elle est toute mouvement, du corps et de l’esprit ; et le scintillement qui persiste sur la rétine du lecteur-spectateur trouve sa source à la fois dans le ciel des contes, partout présent en filigrane, et dans le firmament terrestre sur lequel s’ouvre la dernière page.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *