Un peu, beaucoup, à la folie…

Un peu, beaucoup, à la folie…
Catherine Sanejouand
Thierry Magnier, 2011

 

C’est même chose que d’aimer et d’écrire1,

par Christine Moulin


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A hauteur de petite fille, mais cela ne change rien, bien sûr, c’est l’histoire d’un amour, de l’amour. Le plus terrible qui soit.

L’écriture de Catherine Sanejouand, fragmentaire, faussement blanche, est de celles qui « font battre le cœur » (l’auteur la décrit d’ailleurs assez bien  : « Trois petits mots bleus posés comme il faut au milieu d’un grand rectangle blanc ») : les phrases se succèdent, précises, justes, et tout d’un coup, jaillit une surprise, qui fait définitivement voir les choses autrement, qui fait reconnaître une émotion, et qui bouleverse : oui, c’est cela, c’est tellement cela…

Du coup, on en voudrait presque à cette collection, qui n’en peut mais, de ne publier que des textes courts car, même si l’on aime les formes brèves, parfois, peu, ce n’est presque pas assez.

(1) : Christian Bobin, Lettres d’or.

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