Noémie princesse fourmi

Noémie princesse fourmi
Anton Krings
Gallimard Jeunesse (Giboulées, « Drôles de petites bêtes »), 2011

Anton Krings tire sur la corde !

par Sophie Genin

noemieEt une nouvelle petite bête à mettre entre les mains d’une Noémie que vous connaîtriez ! Ben, oui ! C’est bien le principe de cette série : trouver le prénom de l’enfant que l’on connaît ! Sorti de cet intérêt, on retrouve dans cet opus le jardin d’Anton Krings ainsi qu’un certain nombre de ses habitants.

Nous découvrons un nouveau personnage : celui d’une fourmi ouvrière qui rêve de rencontrer la reine des abeilles (ah ! Les dégâts de la lecture de magazines people chez les fourmis !), fantasme qu’elle va pouvoir vivre grâce à ses amis (ah ! La solidarité de ce jardin idyllique !), enfin qu’elle aurait dû vivre mais Mireille l’abeille s’est trop avancée : la reine refuse de recevoir les fourmis, pilleuses de sucre devant l’éternel ! Heureusement, le très célèbre Loulou le pou va trouver une solution : si Noémie se déguise en reine, on oubliera ses origines (vive la société de l’apparence contre celle l’être !). Sauf que tout ne se passera pas comme prévu et que c’est en loque qu’elle se présentera à l’horrible chef des butineuses ! Honteuse, elle s’enfuira mais, heureusement encore, Carole la luciole la transformera en Cendrillon le soir du bal, beau clin d’oeil au conte éponyme, si ce n’était le jeu de mots final dont est friand l’auteur (et qui fait penser que le public n’est pas si jeune que l’on croit pour ces histoires) : « les souliers de vers à soie » de Noémie !

Si Noémie ne vous attire pas spécialement, je vous conseille un autre personnage intéressant : allez donc lire Léon l’étron d’Antonin Louchard, dans la collection « Tête de lard » chez Thierry Magnier, à ne mettre qu’entre des mains adultes ou en tous cas aptes à comprendre le quinzième degré !

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