Le Havre en pyjamarama

Le Havre en pyjamarama
Michaël Leblond – Frédérique Bertrand
Rouergue

Pour les 500 ans du Havre

Par Michel Driol

Comme dans chaque ouvrage de la série « en pyjamarama », un petit garçon enfile son pyjama à rayures et rêve. Il arrive au Havre par la mer, la plage et ses cabines de bain, le port de commerce et ses conteneurs, puis visite la ville, avec un détour par l’église Saint Joseph, le funiculaire, un feu d’artifice géant affichant 500 – les 500 ans du Havre -, avant le départ en bateau, et , bien sûr, le réveil du « moussaillon ».

Chaque image est animée par la technique de l’ombro-cinéma : en passant une grille sur l’image, celle-ci semble s’animer : vagues, mouvement des piétons, des roues, façades, lumière de l’église… Cet album se situe entre le dépliant touristique et le guide de voyage à destination des enfants. Il s’agit de montrer tous les aspects du port, de son animation, mais aussi de célébrer la vibration de la lumière : car, ce qui frappe, c’est l’utilisation des couleurs, particulièrement vives et éclatantes, qui semblent scintiller dans l’église, rayonner à partir du phare, et miroiter sur l’eau.

Ouvrage de commande, mais qui reflète une vision personnelle d’une ville, en soulignant son animation, ses beautés architecturales qui forment une espèce de décor presque abstrait. Les hommes n’y sont présents que comme baigneurs ou dockers. On regrette toutefois que l’église Saint Joseph ne soit pas identifiée comme telle, désignée comme « un endroit plus tranquille », et que le nom d’Auguste Perret, l’architecte qui reconstruisit la ville détruite dans les années 45 – 50 ne soit pas cité, alors que les lignes géométriques caractéristiques de son urbanisme figurent bien dans l’album.

 

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