Mes rêves au grand galop

Mes rêves au grand galop
Didier Jean et Zad, Didier Garguilo (ill.)
Rageot, 2013

Voilà un livre qui « fait le job »

par Christine Moulin

reves galop« Classique »: ce terme, parfois péjoratif, devrait reprendre du galon pour qualifier le roman de Didier Jean et Zad. Classique la couverture, qui rappelle les magazines pour ados des années 70 (style 15 ans -1-). Classique le titre qui ne ment pas sur la marchandise: il va être question de cheval et cela va être émouvant. Classique l’intrigue : une jeune fille, Inès, victime d’un accident qui l’a paralysée, reprend goût à la vie et cesse de rudoyer son entourage, grâce à l’amoureuse amitié d’un jeune homme, Sébastien, qu’elle déteste, évidemment, dès leur première rencontre. Les dialogues, authentiques, rendent bien compte des relations parfois épineuses entre les personnages. Un peu moins classique, la narration alternée permet de varier les points de vue et de pénétrer dans la psychologie des deux ados. L’ensemble se lit vite, se lit bien, évite les écueils moralisateurs de certains livres sur le handicap et respire l’optimisme. Le fait que les adultes y soient bien traités, positifs et solides, joue pour beaucoup dans cette impression que le livre, sous des apparences ordinaires, est nimbé d’une douce lumière.

-1- pour mémoire, un exemple :

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Mon coeur dans les rapides

Mon cœur dans les rapides
Ahmed Kelouaz        
Rouergue, 2012

Amours de jeunesse

Par Maryse Vuillermet

mon ceour dans les rapides imageUne jolie histoire d’amour, sensible et  délicate, entre deux adolescents timides et un peu solitaires, Juliette et Nicolas. Elle commence dans les gorges d’Ardèche, lors d’un camp de canoës, dans un décor enchanteur de rivières, de vieux villages et de soleil d’été. Elle souligne le contraste entre les deux amies, Juliette qui ne connaît pas l’amour et en découvre les émois et son amie Léa qui collectionne avec bonne humeur les rencontres et les aventures amoureuses.Et miracle, l’amour de Juliette vient à bout des angoisses de Nicolas.

Ahmed Kelouaz nous avait habitués à des récits plus durs et plus noirs, (voir sur ce site La première foison pardonne et Je préfère qu’ils me croient morts)

 Cette parenthèse lumineuse est reposante mais assez vite oubliée.