Pierre Gripari
Sept farces pour écoliers
Illustrations de Till Charlier
Contes de la folie Méricourt
Illustrations de Serge Bloch
Contes d’ailleurs et d’autre part
Illustrations de Guillaume Long
Grasset, 2012
Petite bibliothèque et grands plaisirs
Par Anne-Marie Mercier
Vous le voulez comment, Le Marchand de fessées? En conte? Allez voir à la Folie Méricourt. En théâtre? C’est dans les farces pour écoliers. La truculence de Pierre Gripari son insolence et son goût de la subversion fonctionnent à plein dans ces titres, moins connus que les contes de la rue Broca, mais tout aussi drôles et inventifs. Les contes français, russes, grecs… sont revisités; les sorcières ont de multiples rôles, les enfants sont vifs et rusé.
On trouve quelques surprises : conte en forme d’échelle (Nanasse et Gigantet), conte à la table des matières rimée (Petite soeur, où l’on montre qu’on peut être fille et courageuse comme un prince). Les farces se disent au téléphone ou dans un bureau (entre Lui et Elle), on assiste au dialogue d’une famille avec la télé, d’un bébé avec un dieu, d’un diable avec un ange…
Chaque volume est imprimé dans une belle typographie, sur un beau papier épais et illustré en noir et blanc de dessins proches de la caricature. De quoi monter une belle première bibliothèque d’oeuvres complètes pour une chambre d’enfant.
Dans la même collection : Huit farces pour collégiens, Jean-Yves à qui rien n’arrive, Marelles et L’Histoire du prince Pipo, dont on reparle bientôt.