La Pierre de Sagesse (Un Livre dont vous êtes le héros)

La Pierre de Sagesse (Un Livre dont vous êtes le héros)
Joe Dever
Traduit (anglais) par Pascale Jusforgues et Alain Vaulont
Gallimard Jeunesse (Défis fantastiques), 2012 [1985]

Attention : ici, on fabrique du lecteur
(et c’est tant mieux)

Par Matthieu Freyheit

LapierredesagesseIl n’est peut-être pas besoin que je répète, une fois encore, mon enthousiasme pour le Livre dont vous êtes le héros. Poursuivons simplement notre découverte de ce genre foisonnant.

La Pierre de Sagesse fait partie d’une collection bien particulière, intitulée Loup Solitaire. Cette précision ne manque pas d’importance. D’abord, parce que Loup Solitaire, c’est vous. Mais aussi parce que cette collection illustre une proposition nouvelle dans le champ du LDVEH, qui récupère le principe sériel de la culture populaire dont il s’est nourri. En effet, la suite des Loup Solitaire correspond à un ensemble de quatre cycles faisant une somme de trente-deux volumes, trente-deux aventures à vivre dans la peau d’un personnage unique (exception faite de certains épisodes du dernier cycle). Une série éponyme, roman-fleuve, appelez cela comme vous voulez : il reste que cette lecture en extension complique singulièrement les choses – et les enrichit par la même occasion.

Explications. Exit, les héros de la collection Défis Fantastiques, laissés à la charge unique – ou presque – de leurs lecteurs. Désormais, la cofabrication implique de la part du lecteur une part d’attention et d’action supplémentaires. Pour Umberto Eco, le jeu de lecture se réalise à la fois dans un travail de protention (le lecteur cherche à deviner ce qui va arriver) et de rétention (mémoire de ce qui s’est passé). C’est de cette manière exactement que se lit le LDVEH et en particulier la série Loup Solitaire, où le jeu de la protention s’augmentant d’une part équivalente de rétention. Comme dans les autres LDVEH, il faut ici garder en mémoire (ou/et sur votre de route) les différents éléments, capacités, objets, mots de passe, obtenus au fil de l’aventure. Mais le gain de la quête, à l’instar du personnage, est de surcroît migrant, transhumant d’un volume à l’autre, contraignant ainsi le lecteur à les accompagner en esprit. Quand le livre se referme, son contenu, lui, demeure donc actif pour une utilisation future. Ceci dit, pas d’inquiétude, le système offre une grande liberté et permet d’entamer la lecture de n’importe quel volume indépendamment du reste de la série.

Mais voilà plus de précisions sur Loup Solitaire. Dans une guerre terrible, les Seigneurs Kaï du Sommerlund ont été massacrés par les Seigneurs des Ténèbres d’Helgedad. Échapper au manichéisme n’a pas été la tâche première de l’auteur, Joe Dever, génie du LDVEH. Peu importe. Loup Solitaire est le dernier survivant de la lignée des Seigneurs Kaï. Sa mission, si vous l’acceptez, est de rendre à la discipline du Kaï sa grandeur d’antan, et surtout de permettre au Sommerlund, votre pays, de vivre enfin en paix. Une des étapes importantes de cette quête consiste à retrouver la fameuse Pierre de Sagesse, détentrice d’un pouvoir unique. Pas inintéressant et relativement riche en possibilités et en alternatives d’exploration, La Pierre de Sagesse a aussi l’avantage de ne pas être d’une difficulté insurmontable : un atout pour qui espère venir à bout de la série complète.

Comme toujours, le style peut sembler un peu dépassé, fidèle à l’esprit mi-médiéval mi-fantasy des jeux de rôle des années 1980. Il n’empêche, le plaisir de suivre sa propre évolution dans la peau d’un personnage suivi sur autant d’épisodes reste intact. Mais surtout, surtout, le LDVEH s’affirme plus que jamais, dans la multiplication de ses modalités de lecture, non seulement comme une fabrique du personnage, mais également comme fabricant de lecteurs actifs, impliqués, et donc intelligents.

Pierre lapin copié/copie

La Nouvelle Aventure de Pierre lapin
Emma Thompson, illustrations de Eleanor Taylor
Traduction (anglais) de Jean-François Ménard
Gallimard jeunesse, 2012

Pierre lapin petit facteur
Traduction (anglais) de Vanessa Rubio-Barreau
Gallimard jeunesse, 2012

Lapin à vendre : du plagiat et de Beatrix Potter

Par Anne-Marie Mercier

nouvelleaventurepierrelapinQuand les acteurs ou autres vedettes du monde du spectacle se mettent à écrire pour les enfants, le résultat est rarement concluant. Dans La Nouvelle Aventure de Pierre lapin, le dessin imite le style de Beatrix Potter, la sobriété du texte et la simplicité de l’histoire sont proches de celles de ses histoires, tout cela est fort mignon, mais cela reste une imitation assez pâle.

Autre imitation et même imitation d’imitation, avec Pierre lapin petit facteur qui reprend (sans nom d’auteur !) le principe des  classiques que sont devenus les albums Pierrelapinpetitfacteurd’Allan et Janet Ahlberg : Le gentil facteur ou lettres à des gens célèbres (Jolly Postman, 1987) et Le facteur du Père Noël (1991). Comme dans ces ouvrages, on trouve à l’intérieur de l’album des enveloppes avec des fac simile de lettres, documents divers. Ici, les découvertes sont liées par une intrigue simple (simplette ?) mais efficace : Le jeune Pierre lapin envoyé faire des courses par sa mère découvre que le renard Tod qui a invité la cane à dîner veut facteur 1la manger. Comme les albums précédents, qui ont servi lieu à de nombreux travaux en CE1, cette nouvelle version qui propose non seulement des lettres mais d’autres documents variés (des « écrits sociaux »), Pierre lapin petit facteur devrait plaire à un large public en profitant de l’image des albums de B Potter et de l’affection que l’on a pour Peter Rabbit (qui dispose d’un « site officiel » facteur2100%commercial…).

Le Manoir de l’Enfer (Un Livre dont vous êtes le héros)

Le Manoir de l’Enfer (Un Livre dont vous êtes le héros)
Steve Jackson
Traduit (anglais) par Michel Zénon
Gallimard Jeunesse (Défis fantastiques), 2012 [1982]

« L’art est un jeu d’enfant » (Max Ernst)

Par Matthieu Freyheit

lemanoirdelenferImpossible de résister plus longtemps. Devant la pile de Livres dont vous êtes le héros qui m’attend, je pensais procéder raisonnablement et garder, en adulte, le meilleur pour la fin. Mais rien n’y fait, je n’y tiens plus, plus du tout. Ahhh, quelle joie, quel plaisir, quel frisson de voir réédité non pas toute la série, mais CELUI-LÀ, Le Manoir de l’Enfer. Mon préféré étant enfant, vous l’aurez compris. S’il ne devait en rester qu’un, oui, ce serait celui-là. Exit Duncan MacLeod du clan Macleod, je n’ai d’yeux que pour Steve Jackson et son héros : moi. Enfin, vous. Enfin qui vous voulez, puisque c’est bien là le concept des Livres dont vous êtes le héros.

Petit rappel pour ceux qui, peut-être, ne se sont pas encore plongés dans la notice consacrée au Pirate de l’au-delà. Le Livre dont vous êtes le héros, c’est l’aventure au coin de la page, rien que ça. C’est l’occasion de mettre un livre sens dessus dessous, de balayer les codes habituels, de ne pas se bercer au confort de la succession des pages, de ne pas somnoler au long fleuve tranquille de la lecture, mais de trembler à l’idée de quitter définitivement une page pour, dans un bond terrible et enchanteur, ne jamais pouvoir revenir en arrière et, peut-être, soudain laisser la vie. Le Livre dont vous êtes le héros, c’est un livre où l’auteur accepte de ne pas être tout-à-fait auteur, de ne pas remplir jusqu’au bout son rôle, pour nous laisser l’occasion de mille et un scenarios. Bref, c’est un genre qui mérite le succès d’une future étude, aventureuse et foisonnante comme le serait son objet. Car si mon cœur ne battait pas la chamade pour Le Pirate de l’au-delà, je ne peux guère cacher l’enthousiasme retrouvé de mes heures de jeunesse passées à arpenter les couloirs du Manoir de l’Enfer.

Oui, mon cœur bat. De joie, certainement, mais pas seulement. Il y a là quelque peur qui l’accompagne, non sans raison. Le Manoir de l’Enfer, vous savez, c’est peu le Resident Evil de la génération 80’. Ceux qui ont passé des nuits à jouer, fébriles, tremblant, sursautant, haletant, seuls dans la demeure familiale me comprennent. La situation ? Une tempête, un accident de voiture, une étrange apparition, et un vieux manoir de campagne pour seul refuge à votre pauvre carcasse trempée. Ici, il pleure dans notre cœur comme il pleure sur le manoir. Et là, dans cette nuit qu’aucun rayon n’étoile, le Maître nous attend. Victor, certes, n’est pas au rendez-vous, mais enfin, il y a quelque beauté dans la simplicité de ces images pleines, dans un mélange de grotesque et de sublime, d’un romantisme noir. Sauf que le lycanthrope cède la place à un monstrueux bouc sanglant… Ne pas croiser.

Ce que Le Manoir de l’Enfer a de plus que les autres Livres dont vous êtes le héros ? L’écriture, déjà, en est plus réussie, et peut-être moins dépassée – parce que plus simple – que bien d’autres volumes. Par ailleurs, le livre est ici davantage tourné vers un travail d’atmosphère que vers une multiplication parfois ennuyeuse de rencontres avec des adversaires. Mais n’allez pas vous imaginer qu’il en sera plus facile à terminer pour autant. Pour les joueurs qui sont habitués à parler en durée de vie, Le Manoir de l’Enfer bat des records. Et pour les plus connaisseurs, c’est un peu comme si vous vous retrouviez soudain en face du Super Ghouls’n Ghosts du Livre dont vous êtes le héros. Plus de quinze ans après ma première approche du livre, j’en cherche toujours la solution, désespérément, fiévreusement, passionnément. Oui, foin des pudeurs, je finirai bien par le dire : voilà, à mon sens, le meilleur des LDVEH, celui qui vous retient malgré vous prisonnier de sa lecture et de son souvenir, aussi puissamment qu’il vous retient, héros, dans les dédales de ce sombre et merveilleux manoir. À vos dés, joueurs de tous poils, affirmés ou honteux : l’art, avec Steve Jackson, est certes un jeu d’enfant, mais d’enfant terrible !

mes robots en pyjamarama

Mes robots  en pyjamarama
Mickaël Leblond,  Frédérique Bertrand
Rouergue  2013

Robots  et ombro-cinéma

Par Maryse Vuillermet

 

mes robots en pyjamarama image Encore  une réussite !  Dans la  collection Le monde en pyjamarama, voici les robots !

Il s’agit d’imaginer, de dessiner,  d’assembler,  de découper,  colorier, bref comme les inventeurs de bricoler un robot qui peut se modifier à l’infini.  Puis,  on passe la grille  noire d’ombrocinéma  sur les dessins créés et le robot s’anime, se met à bouger, vibrer,  se déplacer. C’est technologique et  simple, c’est mécanique et magique !

 Un album  tout en inventivité  et en mouvement  sur un univers qui fait rêver les enfants!  C’est  ingénieux  et drôle aussi, des blagues parsèment les expériences Le robot mixeur se presse le citron ! L’ancienne technique d’ombro-cinéma s’applique particulièrement bien à   animer les images délirantes des petits inventeurs en herbe.

Les Fruits de Lili

Les Fruits de Lili
Lucie Albon
L’élan vert, 2012

Des fruits… de saison

Par Caroline Reynaud master MESFC Saint-Etienne,

Comme avec les légumes de son potager, accompagnée de son ami Henri, Lili nous présente les fruits de saison au fil des mois. « Nous allons cueillir des fruits pour faire de délicieuses confitures. »

Les fruits de Lili est un album coloré et joyeux, pour les jeunes enfants (à partir de deux ans) dans lequel, à I’image de ses albums de la collection Du bout des doigts, Lucie Albon propose des illustrations claires et minimalistes réalisées avec les empreintes de ses doigts et de ses mains. Les couleurs vives de cet album donnent une atmosphère légère et sucrée.

Les enfants peuvent s’identifier aisément à Henri et Lili, petites souris sympathiques et taquines qu’ils suivent dans leur aventure fruitée. Lucie Albon, dans un but éducatif, met en valeur la forme, la couleur, l’écriture du fruit et son usage à travers les saisons.

L’auteure révèle en fin d’album la technique qu’elle utilise pour représenter ses fruits. La marche à suivre est expliquée clairement et les enfants peuvent facilement se mettre au travail. Les fruits de Lili est un album intéressant qui permet aux jeunes enfants d’identifier avec plaisir les différents fruits que l’on peut cueillir et déguster au fil des saisons.

Je cuisine naturellement léger et pas cher

Je cuisine naturellement léger et pas cher
Aude Le Pichon, Annette Marnat
Flammarion (Père castor), 2012

 

Par Dominique Perrin

Les quatorze recettes proposées ici sont accessibles et alléchantes, classées en entrées, plats et desserts, selon une échelle de coût allant dans une fourchette tout à fait raisonnable de « pas cher » à « plus cher ». Mais l’originalité de ce livre de cuisine solidement cartonné réside dans son inscription effective dans le vaste domaine de la littérature de jeunesse.

Le texte présente de véritables qualités pédagogiques, et les illustrations en hommage à la ligne graphique du Père Castor et en clin d’œil à de nombreux contes de fées sont d’efficaces déclencheurs d’appétence pour cette fonction aux enjeux sans âge : faire et offrir à manger. Il n’est pas jusqu’aux motifs intermédiaires de pièces, porte-monnaie et bourses au signe de l’euro qui n’évoquent de façon engageante le nerf de tant de belles histoires de gourmandise et de nutrition. Seule discordance toutefois dans le beau projet d’éducation à la responsabilité tous azimuts que porte l’ouvrage – son impression en Chine.

100 princesses à créer

100 princesses à créer
Ia Chhuy-Ing, Raphaël Hadid
Père Castor – Flammarion, 2012

100% princesses

Par Caroline Scandale

On le sait, les petites filles aiment le rose, s’habillent en princesses et rêvent du prince charmant. Elles sont plus sages que les garçons, aiment les jeux calmes d’intérieur, notamment dessiner des princesses… L’idée est un peu usée mais toujours vivace. La nature imposerait des rôles et des comportements aux hommes et aux femmes. Selon ce principe ancestral et rassurant, de nombreux parents achèteront 100 princesses à créer à leurs petites lolitas…

Père Castor-Flammarion propose ici une collection intitulée « 100… à créer ». Déclinée pour l’instant en quatre thématiques trés appréciées des jeunes lecteurs: les chevaliers, les dinosaures, les chevaux et donc les princesses. Le principe est d’apprendre à dessiner des modèles de personnages ou d’animaux, en plusieurs étapes, puis de les créer à partir de pochoirs et d’autocollants. Au verso de chaque page, des anecdotes historiques garantissent un minimum syndical de culture. Ces ouvrages jouent sur des codes couleurs stéréotypés pour les deux thèmes sexués que sont les princesses et les chevaliers. Les dinosaures et les chevaux, qui le sont moins, bénéficient de coloris plus neutres comme le vert et le orange.

Ce que l’on peut reprocher principalement à ce livre d’activités est qu’il ne surprend pas. On ne croise pas des princesses rebelles, décalées ou loufoques mais uniquement des modèles de princesses délicates et charmantes, que l’on devine sensibles et secrètement amoureuses. De ce fait il véhicule la panoplie complète des stéréotypes de sexes. Étape par étape la jeune lectrice découvre un seul modèle féminin abrutissant, la princesse, ici, lisse à souhait. Au lieu de prendre à contre pieds ce stéréotype, 100 princesses à créer en fait une icône superficielle et donc soumise. Ainsi, les petites filles intègrent une image peu valorisée d’elles-mêmes. Dommage…

Up! Lapin, poussin & cie

Up! Lapin, poussin & cie
Godeleine de Rosamel

Casterman, 2011

Je fais mes jeux

Par Anne-Marie Mercier

On retrouve ici l’idée des livres d’activité du Père Castor: l’enfant n’est pas lecteur mais acteur, il n’est pas consommateur mais fabrique ses propres jeux.

Ici, dix animaux prédécoupés à colorier sont proposés pour plusieurs utilisations possibles : cartes, marque-places, étiquettes cadeaux, mobiles, marionnettes… Le cadre de chaque animal pouvant servir de pochoir pour en réaliser d’autres identiques, cela peut durer indéfiniment : voila du divertissement « durable » (à tous les sens du terme)  en action.

50 animaux à habiller de la tête aux pieds

50 animaux à habiller de la tête aux pieds
Géraldine Cosneau

Mila éditions, 2011

Rhabillons-les !

Par Caroline Scandale

50 animaux à habiller de la tête aux pieds est un ouvrage d’activités multiples, pédagogiques et ludiques autour des coutumes vestimentaires. Des personnages anthropomorphes (Super poulette, Youssou le lion, Mimi marmotte et leurs amis…) ont mélangé tous leurs habits. L’enfant est invité à retrouver leurs tenues selon diverses thématiques. Il doit coller les vêtements prédécoupés, les accessoiriser avec des gommettes et colorier le décor.

L’objet livre se savoure dans un premier temps visuellement. Les couleurs sont douces et les motifs des habits, classieux et désuets. Les tenues foisonnent de détails et d’accessoires minutieusement dessinés. Histoire, mythologie, littérature, loisirs, saisons, métiers sont balayés avec précision. Fait rare, les couleurs ne sont pas stéréotypées mais toutes mixtes ou attribuées aux deux sexes sans clichés. Seuls les cils semblent caractériser plus particulièrement les personnages féminins.

Sur la forme, ce livre propose aux enfants de trois ans et plus des activités qui correspondent parfaitement à leurs centres d’intérêt ainsi qu’à leurs capacités psychomotrices: gommettes, collage de formes prédécoupées et coloriages.  Pas besoin de ciseaux, un peu de colle et des crayons suffisent.

Cet album est une invitation au jeu et à la culture qui ouvrent les jeunes esprits.

Cendrillon : le petit théâtre d’ombres

Cendrillon : le petit théâtre d’ombres
Charles Perrault, Juliette Binet
Gallimard jeunesse (Giboulées), 2011

 Théâtre de (lampe de ) poche

Par Anne-Marie Mercier

 Boîte de jeu, livre d’activité, castelet… il y a de tout à l’intérieur de ce livre de la collection « théâtre d’ombres » : on y propose un castelet de dimensions réduites, des décors en plastique rigide transparent, des figurines de même matière pour les personnages (humains et animaux), avec même quelque gros plans hardis (une figurine entière pour le pied de Cendrillon). Une lampe de poche à dynamo est fournie : fini le cauchemar de la recherche des piles…

Un petit livre propose le conte dans le texte de Perrault, illustré d’images dans le même style (mais en couleurs pastels) et accompagné de conseils pour le jeu dramatique, seul ou en groupe, tout à fait bien venus (comprendre l’histoire avant tout, essayer de ressentir l’émotion des personnages). Pour ceux qui n’arriveraient pas à improviser, des idées de mise en scène et de « jeu d’acteurs » et un texte théâtral très court sont proposés.

Enfin, tout cela est quasiment parfait. Seul reproche : le style du texte du mode d’emploi est un peu trop relâché.

Dans la même collection on retrouvera le Petit Poucet, le Chat botté, le Petit Chaperon rouge, Ali Baba, la Belle au bois dormant et les personnages des fables.