Tor et le troll

Tor et le troll
Thomas Lavachery
L’école des loisirs, 2015

Fête nordique

Par Anne-Marie Mercier

couvmouchegabaritTor est l’ami du petit peuple féérique des bois du nord, près avoir sauvé un farfajoll, aventure relatée dans Tor et les gnomes. Dans ce deuxième épisode, il décide de profiter de sa popularité pour assister à la grande fête des gnomes au lac de l’Ours. L’essentiel du récit se passe dans son trajet vers le lac : les préparatifs pour s’y rendre malgré la défense qui lui en a été faite par sa famille, sa rencontre avec un troll amoureux qui lui demande de la laver (opération faite en étape avec force détails), la course sur les épaules du Troll.

Tout est heureux et facile, et l’écriture de Thomas Lavachery n’y est pas pour rien ; on retrouve l’atmosphère poétique des aventures de Bjorn et la phrase élégante et précise de son auteur.

 

Virus 57

Virus 57
Christophe Lambert et Sam VanSteen

Syros, 2014

Paranoïa-song

Par Matthieu Freyheit

virus-57Un roman original et intéressant qui contrevient à l’image, si populaire actuellement, du hacker héros même dans son ambivalence presque romantique. Christophe Lambert et Sam VanSteen en offrent une représentation à la fois cruelle et ironique, au sein d’un roman qui met en scène l’illusion et le hasard du romanesque.

57 adolescents, nés d’une insémination artificielle, sont potentiellement contaminés par leur père biologique commun : un virus mortel, fulgurant et contagieux, déclaré par grosse chaleur, et un donneur devenu introuvable, empêchant toute tentative de constituer un remède.

Des adolescents meurent, tous les autres sont rapidement repérés et ‘mis au frais’ pour leur sécurité et celle des autres. Tous ? Non : Virgil, jeune hacker adepte des théories du grand complot universel, pense avoir piraté le site de la CIA et récupéré des documents cryptés d’une importance capitale (filouteries gouvernementales, ‘vérité sur le 11 septembre’, existence des extraterrestres, etc.). Persuadé d’être pris en chasse pour être réduit au silence, Virgil échappe aux autorités sanitaires et entraîne dans sa fuite le jeune Sia, qui se laisse convaincre.

Sauf que…

Héros insupportable d’une histoire qui ne devait pas en être une, Virgil permet aux auteurs de discourir sur la fascination du secret, mais aussi sur l’exercice d’un ego inébranlé, incapable d’admettre sa négation et la validité du monde extérieur. Entre inconscience et certitude, le roman met en scène le leurre que l’on est à soi-même ainsi que le déni de réel confinant à la psychose. Une façon de rappeler, avec Péguy, qu’il « faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ».

Le personnage de Sia est, quant à lui, assez peu intéressant : obéissant à un paranoïaque manifeste, elle ne parvient ni même ne cherche à aucun moment à faire cesser la cavale insensée. Mais, précisément, c’est cet inintérêt qui fait toute la tension d’un récit dans lequel les auteurs ne cherchent pas à faire des personnages des héros réussis, mais des héros de leurs erreurs (serait-ce cela l’adolescence ?).

Ce pari difficile est relevé, si tant est que l’on accepte de lire ce roman avec tout le besoin de distance qu’il appelle, et qu’il met en scène.

 

 

La Chasse au loup

La Chasse au loup
Sally Grindley, Peter Utton
Traduit (anglais par Maurice Lomré
L’école des loisirs (Pastel), 2015

Au loup (encore) !

Par Anne-Marie Mercier

la-chasse-au-loupAprès la fameuse Chasse à l’ours de Michael Rosen et Helen Oxenbury, voici une chasse au loup. Celle-ci ne joue pas comme la précédente sur les sons mais sur les images. Tout d’abord les lieux : une troupe de cochons (absolument pas vêtus, mais marchant sur leurs pattes arrières et portant qui des armes, qui des paniers à provisions) part en groupe serré et passe successivement devant une maison de paille (détruite), une maison de bois (détruite) et une maison en pierre (intacte), où l’on trouve le loup caché sous le lit. Rien de très original.

Par ailleurs, c’est un livre à rabats qui invite le lecteur à ouvrir des portes, soulever des couvercles, regarder à travers un trou… Le loup apparaît à plusieurs reprises sans être repéré car il est déguisé, il s’agit donc de revenir en arrière pour trouver les indices. Enfin, les pages fourmillent de détails cocasses et ces cochons sont attendrissants de maladresse, et inquiétants par leur nombre. Quant au  loup, il joue fort bien son rôle et les jeunes enfants pourront jouer à se faire peur page après page et recommencer.

 

L’Insigne d’argent

L’Insigne d’argent
Korneï Tchoukovski
traduit (russe) par Odile Belkeddar, illustré par Philippe Dumas
L’école des loisirs, 2015

Enfance d’un écrivain dans la Russie tzariste

Par Anne-Marie Mercier

linsigne-dargentL’écrivain Korneï Tchoukovski décrit son enfance ; elle n’est pas rose, et par certains aspects fait penser à l’autobiographie de Vallès, L’Enfant : c’est une succession de vignettes qui racontent chacune un épisode, farce d’écolier, amour malheureux, punitions, joies familiales, trahisons… Même s’il a la chance d’avoir une mère aimante, il n’a pas connu de père et la famille vit difficilement.

L’Insigne d’argent, qui l’identifie comme élève du collège d’Odessa, lui est retiré à la suite d’une conjonction de circonstances  – des bêtises détaillées dans les chapitres précédents, joyeux jusqu’ici. Il est renvoyé pour une peccadille et pour une faute qu’il n’a pas commise. On comprend progressivement que ce châtiment disproportionné masque un prétexte pour le renvoyer comme tous les enfants de familles pauvres et exclure ainsi de l’éducation le petit peuple, comme sont renvoyés au même moment les enseignants trop proches des idées nouvelles.

La vie à Odessa à la fin du 19e siècle est rendue de manière très vivante : paysans, bourgeois, artisans, voleurs… se côtoient. Les relations entre enfants, présentées sous une apparence relativement égalitaire au début du roman, apparaissent dans toute leur cruauté par la suite lorsque le narrateur découvre la vraie nature de la société et se voit confier par l’un de ses professeurs des écrits révolutionnaires.

L’épilogue qui clôt le livre est très intéressant par ce qu’il dit de l’expérience vécue par l’auteur lors de l’écriture de ce récit d’enfance, par le résumé de sa vie ensuite et son entrée à l’université malgré tout, par l’hommage à sa mère, personnage central de ce roman.

1,2,3 Maison

1, 2, 3, Maison
Bernadette Gervais
Gallimard jeunesse (giboulées), 2016

1, 2, 3… livre à compter

Par Anne-Marie Mercier

1-2-3-maisonUne maison, c’est : une porte, deux cheminées, trois lucarnes, quatre fenêtres… Petit à petit, d’une page à l’autre le dessin se complète, proche d’un dessin d’enfant, fait de formes simples et géométriques. Des animaux et des fleurs couvrent peu à peu l’espace, la page finale propose un autre décompte, celui de la famille et des animaux domestiques, qui permet de refaire la liste des nombres et des chiffres jusqu’à dix.

Classique, efficace, c’est un joli album carré imprimé sur carton souple et lisse, de quoi construire pas à pas dessins et nombres en parallèle. L’utilisation de la maison pour l’initiation au calcul semble devenir un topos de l’album pour les petits.

Au cœur de la Révolution. Les leçons d’un jeu vidéo

Au cœur de la Révolution. Les leçons d’un jeu vidéo
Jean-Clément Martin, Laurent Turcot
Vendémiaire, 2015

Assassin’s Creed au tribunal

Par Anne-Marie Mercier

au-coeur-de-la-revolutionIl est assez exceptionnel qu’un historien de la stature de Jean-Clément Martin (auteur d’ouvrages sur la Révolution, la Contre-révolution et les guerres de Vendée) s’allie à un spécialiste de l’histoire culturelle française, Laurent Turcot, titulaire de la Chaire de recherches du Canada en histoire des loisirs et des divertissements, pour commenter un jeu vidéo. Ils ont publié ce livre à la fois pour répondre à une polémique relayée par les journaux comme Le Monde, mêlant politique et critique des medias autour de la figure de Robespierre proposée dans ce jeu, et pour résumer le rôle qu’ils ont pu jouer (ou pas) en tant que conseillers historiques auprès d’Ubisoft pour la conception de ce jeu. C’est aussi une invitation lancée aux professeurs d’histoire de l’enseignement secondaire : il faudrait s’intéresser à ces jeux et tenir compte du fait que la culture historique qu’ils créent (véridique ou non) chez les joueurs peut être un frein ou un levier pour l’enseignement.

Ce petit livre (138 p.) est très éclairant dans le débat sur les jeux vidéo et sur leur capacité à être ou non des instruments d’éducation (la réponse est mitigée) : l’introduction présente le débat, les arguments des uns et des autres et le contexte, brièvement mais avec une grande précision. Une première partie, signée par Jean-Clément Martin, intitulée « De l’histoire comme terrain de jeu » situe la question dans la longue tradition des réappropriations de l’Histoire par la culture populaire, celle des feuilles volantes, des feuilletons et des séries. Assassin’s Creed est replacé dans le contexte des jeux vidéos : à tout prendre vaut-il mieux saccager une ville et ses habitants, dégommer des zombies ou s’incarner dans un personnage placé dans un cadre historique ?

Il s’agit de « jouer avec l’Histoire », non de faire de l’histoire : les rouages du jeu sont analysés, mais aussi la manière dont il s’inscrit dans l’Histoire, l’officielle ou mythique (le jeu s’appuie sur la tradition des Templiers), et dans la fantasy, et comment il répond à un besoin contemporain : « le jeu vidéo possède cette qualité irrécusable de faire croire au joueur qu’il se trouve, enfin, en charge de sa destinée, qu’il peut déchiffrer les mystères ordinaires qui l’entourent et qu’il est, aussi un peu, maître du monde ». Ce type de jeu « jeu de rôle historique que l’on pourrait qualifier de « surnaturel » […] ose expliquer les énigmes du passé » comme le font de nombreux dossiers de revues plus ou moins sérieuses, émissions de télévision, etc.

Il s’agit de « jouer avec la révolution » et la violence du jeu, faible si on la compare à d’autres jeux vidéos – et à la réalité de l’époque, évoque sans s’y complaire les violences du temps et joue avec l’histoire comme le fait le roman historique, en mêlant personnages imaginaires et personnages réels et en tentant de les rapprocher de nous en dévoilant leurs motivations, traits de caractères, aventures, au risque de s’égarer, pour donner à voir et à croire. Les fantasmes suscités par la Révolution, mythe fondateur, les controverses autour de ses héros, bourreaux et victimes font sans cesse naître de nouveaux lieux où s’exprimer : un jeu n’y changera rien.

Si l’image de la Révolution française y est quelque peu ternie, il permettra peut-être à ceux qui n’y auraient pas songé sans cela de faire une plongée dans l’Histoire telle qu’elle se fait dans les ouvrages « sérieux ». Toutes ces questions sont d’actualité et méritent d’être posées et débattues, comme par exemple celle de savoir si l’on pourrait faire un jeu commercial avec une autre image de la Révolution sans tomber dans une autre caricature… et en restant vendable puisque c’est cette logique du profit qui préside à ces créations ?

Une deuxième partie, par Laurent Turcot, intitulée « une promenade dans Paris » est elle aussi passionnante et directement utile aux professeurs d’histoire et aux joueurs qui souhaiteraient confronter l’univers dans lequel évolue le personnage et la réalité du Paris du temps : le jeu y est parcouru, étape après étape avec la géographie de la ville qu’il dévoile, ses quartiers, sa sociologie, les activités, modes de déplacements et apparences des habitants, les bruits et les odeurs, les jours et les nuits,… Ils sont présentés avec ce que le jeu en montre, ce qu’il oublie ou ce qu’il trahit parfois. Somme toute, pour faire l’expérience du Paris de ce temps, il suffirait lire ce livre… mais où serait le jeu ?

De tout ce parcours émerge l’énorme travail des créateurs d’Assassin’s Creed qui se sont appuyés sur les conseils des historiens, s’en sont parfois affranchis pour donner davantage à rêver et à agir et ont créé une superbe machine à distraire, un jeu, tout simplement, mais qui propose une plongée dans un univers qui en dit long, pose question, même si cette plongée est purement individuelle et passe ainsi à côté des forces collectives qui ont fait la Révolution.

Voir l’interview de Jean-Clément Martin sur l’étrangeté du jeu – pour les historiens – et  son inadéquation avec l’enseignement de l’histoire, donc la nécessité de le prendre en compte et de réfléchir à ce qu’il fait voir.

Voir la présentation par Laurent Turcot et Jean-Clément Martin au musée Carnavalet.

 

J’ai peur de savoir lire

J’ai peur de savoir lire
Olivier de Solminihac
L’école des loisirs (Mouche), 2015

Bon pour les parents

Par Anne-Marie Mercier

jai-peur-de-savoir-lireIl y a beaucoup à dire sur l’angoisse des enfants face à certains apprentissages (la lecture, les maths…) et au désir qu’ils ont de contenter les adultes sans bien savoir comment, mais faut-il absolument mettre cela en scène de façon réaliste et explicite ?

Le narrateur de l’histoire est l’enfant ; son souci d’épargner sa mère, qui l’élève seule, et de lui faire plaisir est central ; cela donne à ce récit une pointe permanente d’inquiétude triste. Il entre en CE2 ; le titre est donc un peu faux : il sait lire (heureusement) mais ne lit pas des textes longs. Il veut bien faire, mais s’inquiète de ne pas y arriver. Il est perplexe devant la division (que signifie le mot « diviser », faut-il le prendre au pied de la lettre ?). Il commence à lire des histoires avec sa mère, puis sans elle, à son grand regret : pourquoi le punit-on de savoir lire en le privant de ces moments partagés ? On retrouve les questions posées par Pennac dans Comme un roman et son conseil de ne pas priver trop tôt les enfants de la lecture partagée du soir .

Somme toute, ce livre devrait être proposé aux parents : il explique certains points qu’ils doivent connaître sur les processus d’apprentissage des enfants et leurs difficultés ; il leur indique des activités possibles pour aider leur enfant : jouer avec lui, l’interroger, le rassurer, l’accompagner…

Quant à savoir si ce livre donnera aux enfants le goût de lire et l’envie de lire tout seuls (puisque la quatrième de couverture dit que ce livre est destiné à ceux qui n’ont pas encore cette envie), c’est une tout autre question…

Mirolioubov

Mirolioubov
José Parrondo
Rouergue 2016

Une journée de Piotr Obvodni Mirolioubov

Par Michel Driol

miroDu matin au soir, cet album raconte une journée de  Piotr Obvodni Mirolioubov. Sa particularité ? Il ne fait rien comme tout le monde : ainsi il se lève avant d’avoir fini sa nuit, plonge dans une rivière pour fuir l’averse, ou détache l’arbre sans faire tomber la feuille. Il se pose d’étranges questions qui en font un prochain parent du Hulul d’Arnold Lobel : « Suis-je à l’intérieur ou à l’extérieur ? ». Il effectue un voyage qui le conduit dans une forêt, puis il revient, suivant ainsi le vent et il s’endort, une heure avant d’avoir sommeil, à l’issue d’une journée finalement remplie de petits riens et de grandes interrogations.

L’univers de Mirolioubov se situe quelque part entre la folie, l’enfance et la poésie. Il offre une vision décalée du monde, toujours aux frontières, à l’image de cette scène où le héros s’interroge sur le dernier arbre de la forêt. Où sont les limites ?  Où est l’endroit ? Où est l’envers ? Ces questions que pose cet album sont celles que se posent les enfants dans leur découverte du monde, dans leurs premières interrogations.  La force de l’album est de ne pas y répondre, de les laisser résonner, d’attendre – non sans humour – que les idées se remettent en place.

Le texte est manuscrit, pour une meilleure intimité avec le lecteur. Les illustrations suggèrent un univers dont seules les grandes lignes sont dessinées. Mirolioubov, ce sont deux cheveux, deux yeux, un nez une silhouette et deux pieds. Rien de trop pour aller à l’essentiel et dire l’étrangeté fondamentale du monde qu’on découvre.

Un petit album, par sa taille, à savourer dans l’intimité, et un personnage au nom slave, Mirolioubov, parent du héros du Nez et de Hulul.

 

Noirs et Blancs

Noirs et Blancs
David McKee
Traduit (anglais) par Christine Mayer
Gallimard jeunesse (l’heure des histoires),2016

Guerre ethnique

Par Anne-Marie Mercier

noirs-et-blancsDans le vaste champ des albums sur la tolérance comme acceptation de l’autre et de la différence, cette petite fable mérite d’être signalée même si elle est déjà bien connue. La plupart des autres, comme le fameux Elmer du même auteur, font croire que tout s’arrange à la fin et que le monde est habitable, avec de la bonne volonté et de la chance. C’est une plus cruelle image que propose David McKee.

Les éléphants à l’origine étaient noirs ou blancs et se haïssaient au point de se faire une guerre qui conduisit à l’extinction de l’espèce. Des années plus tard, les descendants de quelques individus pacifiques qui s’étaient réfugiés loin des combats apparaissent, gris.

L’histoire pourrait s’arrêter là et être un message d’espoir fondé sur un métissage mettant fin aux discriminations raciales, mais non : les éléphants gris se divisent en éléphants à petites oreilles et à grandes oreilles… La « distinction » est le moteur permanent des conflits. L’humour et la beauté des images, comme l’accent mis sur le schématisme de la fable, en font néanmoins un album heureux : merveille de l’art.

Mathilde fait un tabac

Mathilde fait un tabac
Sophie Chérer
Véronique Deiss (illustrations)
L’école des loisirs (Mouche), 2015

Encore une mission pour Mathilde

Par Anne-Marie Mercier

mathilde-fait-un-tabacL’héroïne de Sophie Chérer, Mathilde, volume après volume, prend à-bras-le corps les problèmes de son entourage et les siens, en somme ceux de la société. Ici, il s’agit du tabagisme, plus précisément de celui de sa mère : la fillette accumule les tentatives pour y mettre fin (cacher les divers objets du délit, afficher des slogans anti-tabac, refuser les baisers pour cause d’odeur désagréable….), elle ne manque pas d’idées, mais toutes ne sont pas les bienvenues et aucune n’a d’effet.

Le père de Mathilde, comme c’est souvent le cas, l’aide d’une part à comprendre le problème de sa mère et la cause de son addiction, d’autre part à se réconcilier avec elle et montrer qu’elle l’aime telle qu’elle est et qu’elle est libre. La résolution du problème tabagique se fera, mais après, et seulement après.

L’humour du texte et des dessins et l’outrance de certaines situations comiques font que ce petit livre échappe heureusement en partie au didactisme et à un ton moralisateur trop souvent de mise dans les ouvrages sur ce thème.