Les Hauts de Hurle-Vent

Les Hauts de Hurle-Vent
Emily Brontë
Traduit (anglais) par Frédéric Delebecque
Abrégé par Boris Moissard
L’école des loisirs (classiques abrégés), 2011

Un classique pour la bit-lit? un classique pour tous!

Par Anne-Marie Mercier

emily brontë,l’école des loisirs,anne-marie mercierPour ceux qui trouvent que Les Hauts de Hurle-vent serait un chef d’œuvre si le texte était moins bavard et moins diffus, l’idée d’une adaptation est séduisante. Pour les jeunes lecteurs, c’est également une bonne idée : ce livre culte risque de devenir peu accessible avec le temps, à moins d’être inclus au programme scolaire, chose possible dans les pays anglophones (c’est le livre préféré de l’héroïne de Twilight…), mais difficile dans le nôtre.

Enfin, reste à exécuter ce programme. La courte préface de Boris Moissard annonce le parti pris ; il choisit de traiter le personnage d’Heathcliff comme un immigré mal traité par son pays et sa famille d’accueil : victime ou coupable, c’est au lecteur de voir. Il met également l’accent sur la parenté de ce roman avec les histoires de vampires (mode oblige ? – l’idée est bonne). Enfin, il propose de voir dans ce roman un cas exceptionnel de mise en valeur d’un personnage secondaire : la domestique Nelly Dean, qui selon lui, « vole la vedette » aux principaux protagonistes. Principale narratrice seul personnage raisonnable de ces lieux, elle lui apparaît comme une l’autre visage de l’héroïsme.

Cette adaptation tente donc avec un certain succès de faciliter l’accès à ce texte. Elle propose un arbre généalogique qui aidera tous les lecteurs à se repérer dans cet imbroglio tragique.

Son adaptation choisit de concentrer les dialogues, resserrer les descriptions sans les supprimer tout à fait, supprimer les nombreux commentaires des narrateurs sur les faits et les tons de voix des personnages et enfin d’éliminer les digressions qui seraient incompréhensibles sans notes pour les lecteurs contemporains, notamment toutes les remarques datées socialement. Bien sûr, cela enlève quelque chose, mais pour un gain visible du côté des jeunes lecteurs.

Le Rêve du cachalot

Le Rêve du cachalot
Alexis Brocas

Sarbacane, 2010

 

Les rêves du kiosque

Le Rêve du cachalot.jpg La vendeuse obèse du kiosque à journaux a deux vies ; dans l’une elle est une femme solitaire et renfrognée, après avoir été une fillette obèse et « perturbée » ; dans l’autre elle est un cachalot et connaît tout des fonds marins. C’est cette part de vie qui est la plus développée. Elle est présentée comme un rêve, mais très précise et se déroule en continu. L’écriture ressemble à ce récit étrange : ample, sous-marine, pleine de replis et de méandres et pourtant filant vers un but : la rencontre du cachalot et des ennemis de son espèce.

Le terne personnage devient une figure héroïque proche de Moby Dick.

Le Secret d’ Orbae (Le voyage de Cornelius, Le Voyage de Ziyara)

Le Secret d’ Orbae (Le voyage de Cornelius, Le Voyage de Ziyara)
François Place

Casterman, 2011

Coffre à trésors

par Anne-Marie Mercier

François Place,voyage,atlas  Casterman, Anne-Marie MercierLa nouvelle œuvre de François Place, Le Secret d’Orbae, n’est pas un livre, c’est  bien plus que cela : elle propose une nouvelle forme. C’est un coffret noir d’apparence mystérieuse dans lequel on trouve deux romans illustrés accompagnés par une carte de l’univers associé aux textes, et par des images illustrant certains de leurs épisodes, placées dans un portfolio cartonné et fermé par un lien. L’objet en lui-même est très beau.
Le contenu est lui aussi d’une grande qualité. L’ensemble renvoie à l’univers bien connu de l’Atlas imaginaire de François Place., auquel les deux héros des deux romans  appartiennent : Cornelius, l’homme du Nord, et Ziyara de Gandaa.

Le voyage de Cornelius imite les anciens récits de voyages ; le narrateur est un marchand et ses aventures sont reliées à sa quête d’un objet précieux – ici une étoffe, la « toile à nuage ». Plus que marchand, le protagoniste est un rêveur qui court après un idéal, recherche le défi et que l’amour même ne suffit pas à contenter.  La « toile à nuage » s’avère  proche de l’« étoffe dont sont faits les rêves » chère à William Shakespeare.
La quête de Cornelius lui fait sillonner le monde pour le plus grand bonheur du lecteur, qui retrouve les belles inventions de l’Atlas des géographes d’Orbae. De nombreuses rencontres, des dangers, des découvertes de civilisations étranges, tout cela rend le récit poétique et passionnant. Dans son périple il rencontre Ziyara ; il en tombe amoureux, mais la quitte cependant pour continuer sa quête.

Le deuxième roman, Le Voyage de Ziyara,  présente donc l’histoire de cette dernière, de sa naissance à sa nomination comme Grand Amiral, de sa gloire à son bannissement, de la rencontre avec Cornelius à sa recherche, au terme de sa disparition. Si les aventures de Cornelius sont essentiellement terrestres, celles de Ziyara sont essentiellement maritimes.
Ce roman est sans doute un peu moins réussi que celui de Cornelius et son intrigue plus décousue, pour deux raisons : le personnage principal en est moins complexe, et son moteur est la fuite, davantage que la quête. Néanmoins,  lire la même histoire racontée selon deux points de vue est très appréciable : l’un est masculin et l’autre féminin, l’un est terrestre et commercial, l’autre maritime et guerrier. Je conseille fortement de commencer par le voyage de Cornelius, cette première approche donnant à la seconde une ossature qui lui manque sans cela.

Les illustrations sont dans le style bien connu de François Place, tel qu’il s’est révélé dans l’Atlas : souvent proches de la miniature, d’une extrême précision avec des tonalités de coloris variées et toujours significatives, que ce soit sur un mode réaliste ou symbolique. Voir ces dessins en grand format dans les planches proposées par le portfolio est un plaisir nouveau. S’ils illustrent les épisodes des deux romans, ils donnent bien plus à voir encore. La lecture procède par va-et-vient entre les romans et les images, cartes ou illustrations : nouveau mode de parcours pour un nouvel objet, libre et foisonnant.

Cyclones: Six vertiges identitaires

Cyclones
Karim Berrouka, Bruno Leray, Philippe Aureille

Organic éditions ( Petite bulle d’univers n°7), 2011

Six vertiges identitaires

par Anne-Marie Mercier

karim berrouka,bruno leray,philippe aureille,folie,clone,identité,organic éditions ( petite bulle d’univers),anne-marie mercier  Cette nouvelle « nouvelle graphique » combine les qualités des précédentes « Petites bulles d’univers » d’Organic éditions : beau papier, mise en page originale et soignée, illustrations, ou plutôt peintures, superbes qui rapprochent ces beaux objets du livre d’artiste, textes courts mais denses. Comme les précédentes, elle s’inscrit dans un registre fantastique, ici très cohérent et très inquiétant.

On ne saura pas si Georges a réellement été le cobaye d’une expérience ou s’il est atteint de folie mais à chaque étape (il y en a six, comme autant de chapitres) Georges affronte ses doubles, ses  cinq clones (d’où le titre « cyclones ») et tente de s’en débarrasser, tantôt par la ruse, tantôt par la violence, développant dans chacune des tentatives des ressources logiques imparables. Chaque jour, à six heures du matin, Georges s’éveille pour une nouvelle aventure avec l’aide d’une âme soeur, chacune semblant le clone de l’autre, et chaque jour à six heures du soir, Georges est multiplié en six fois lui-même, doté d’un « super pouvoir à la con », tantôt divin tantôt amoureux, tantôt puissant, tantôt bien empêtré.

Le texte de Karim Berrouka s’inscrit face aux peintures de Bruno Leray, saisissantes, souvent angoissantes.  Pour tenter de les décrire, disons qu’elle s’approchent de variations sur « Le cri » de Munch qui aurait été traitées par un pinceau inspiré aussi bien par Bacon que par Rebeyrolle. L’ensemble alterne noirceur et couleurs, comme le texte passe du lyrique à l’humoristique en passant par le récit fantastique, frénétique ou policier.

Je m’appelle Mina

Je m’appelle Mina
David Almond
Traduit (anglais) par Diane Ménard
Gallimard Jeunesse (grand format), 2011

Folle de mots

par Anne-Marie Mercier

Je m’appelle Mina .jpgMina aime la nuit, et aussi les mots. Elle les utilise en toute liberté, au grand dam de son institutrice, ignorant les règles et la logique ordinaire. Elle écrit son journal avec sa fantaisie, mêlant réflexions et notations prosaïques, questions et rêveries. Elle raconte aussi son histoire qui a fait qu’elle a été retirée de l’école, pour comportement trop « bizarre », la scène de terreur qui a tout déclenché, l’ombre d’un père disparu, son passage par un établissement spécialisé.

Le journal de Mina est un livre hors-normes par sa forme : pages noires, pages vides, listes, « activités hors piste » qu’elle se propose : « observer la poussière qui danse dans la lumière », « écrire un poème qui répète un mot, qui répète un mot, répète un mot, jusqu’à ce qu’il perde pratiquement son sens », inventer des mots, refuser les évaluations… Le texte est très bien traduit, un tour de force, vu son originalité et sn inventivité verbale. Les pages sont tantôt sages, tantôt couvertes de mots en très gros caractères ou en encadrés. David Almond joue avec l’espace de la page en toute liberté.

Excellent dans la peintures d’adolescences masculines tourmentées par la violence (superbes Le Jeu de la mort, Imprégnation… parus en collection Scripto), Almond explore ici l’enfance et la frange de la folie avec délicatesse. Prix Andersen pour l’ensemble de son œuvre, prix sorcières en 2011 pour Le Sauvage, il avait aussi reçu la Carnegie Medal et le Whitbread Chidren’s book of the year pour son premier roman pour enfant, Skellig, auquel Je m’appelle Mina fait écho avec une grande poésie.

Vango

Vango, t. 2 : Un prince sans royaume
Timothée de Fombelle
Gallimard jeunesse (grand format), 2011

Au galop, en train, en dirigeable… et sur un air de romarin


par Anne-Marie Mercier

 En écrivant sur le premier tome de la série, j’avais exprimé une certaine déception (voir plus bas). Le deuxième tome (et le dernier) est superbe et lève tous les doutes. Il va à toute allure, en train, en avion, à cheval… et toujours en dirigeable, d’Amérique en Russie, en s’arrêtant en France, en Italie et en Ecosse. Il multiplie les péripéties et les coups de théâtre, croise les genres et les styles. Les thèmes du roman populaire (enlèvements, sombres complots, prince caché, retrouvailles…) sont brassés de belle manière ; on trouve aussi un zeste de roman de guerre (ici, la montée du nazisme, l’occupation, la résistance), un peu de roman d’espionnage (gentiment antisoviétique comme dans l’ancien temps…on ne va pas trop creuser sur ce plan), et une pincée de roman sentimental. Tout cela est mêlé avec talent et avec des moments d’humour (le commissaire et sa vieille mère sont joliment traités). Enfin, si le livre est fort bien écrit, les derniers chapitres sont superbes et évoquent avec poésie et acuité le désespoir, le désir et la nostalgie.
On ne racontera pas, c’est impossible de toutes façons. Les héros ont de la présence et de la prestance : Vango, l’orphelin traqué, Ethel et la Taupe, les solitaires, le violoniste Andreï, le père Zefiro, Mademoiselle, Basilio, etc. et l’horrible V. Victor. Tous les personnages du premier tome reviennent, y compris ceux que l’on croyait perdus. Tous les fils se nouent. On traverse l’Europe en guerre pour remettre une lettre, les destins se recroisent et les mystères liés aux origines de Vango se dévoilent. Le livre se clôt sur une odeur de romarin qui faisait l’un des charmes du premier tome.

Vango, t. 1, Entre ciel et terre
Timothée de Fombelle
Gallimard Jeunesse, 2010
Par Anne-Marie Mercier
On attendait avec impatience la nouvelle œuvre de Timothée de Fombelle, se demandant comment, après les deux très beaux volumes de Tobie Lollness il allait pouvoir s’égaler et se renouveler.
Avec Vango, Timothée de Fombelle se renouvelle : plus de monde miniature (les humains de Tobie Lolness vivaient dans les arbres, pas plus gros que de minuscules insectes terrifiés par tout : goutte d’eau, scarabée, etc.). Plus de fable politique. Plus de fable écologique. Nous sommes dans le monde réel, avec juste un décalage temporel : les années 30, et un arrière plan de vieilles révolutions, de vieilles guerres et d’une autre guerre qui se prépare en Allemagne. Ce ne sont plus les humains qui sont tout petits, c’est le monde : on voyage sans cesse entre la Sicile, l’Allemagne, l’Amérique et Paris. En bateau, chemin de fer, avion, dirigeable… Ces déplacements qui devraient être lents sont très rapides par une succession d’ellipses : on va vite, et on piétine en même temps.
Le héros, Vango (pour Evangelisto), est un enfant perdu, ou trouvé, mystérieux pour les autres comme pour lui-même. Le mystère de sa naissance ne que sera progressivement et partiellement levé à la fin du volume et introduira des éléments dignes des romans populaires les plus débridés : des îles, des pirates, des espions russes, des moines, un trésor, un château en Ecosse habité par de riches et jeunes châtelains, orphelins eux aussi… On ne sait pourquoi l’innocent et candide Vango est pourchassé, mais il l’est partout où il va. Le début du roman est emblématique. Il montre Vango, tout de blanc vêtu, couché à plat ventre sur le parvis de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, parmi d’autres futurs prêtres attendant leur ordination. En quelques secondes il est pris en tenaille entre des policiers l’accusant d’avoir tué son père spirituel et des assassins cherchant à l’éliminer. L’histoire ne s’embarrasse pas de vraisemblance : à chaque carrefour, les ennemis sont là, où qu’il aille, quoi qu’il fasse. C’est sans doute cette dimension paranoïaque qui fait le charme de cette histoire. Sans doute aussi l’étrangeté de ses personnages et leur extrême solitude.
Malgré ce charme, le roman agace et déçoit un peu. Il donne l’impression de partager avec ses modèles populaires le souci de « tirer à la ligne » et de multiplier les rebondissements pour faire attendre plus longtemps les suites à ses lecteurs (et vendre davantage de ces gros volumes). On y retrouve tous les ingrédients pour cette accumulation de pages pour peu de matière : enchaînements des dialogues, changements fréquents d’alinéas, etc. On est loin de la densité de Tobie.
Mais on est dans un autre genre, qui cultive la liberté et la complexité de l’intrigue. Les comparaisons sont sans doute mal venues. Bref, il séduira ceux qui n’ont pas lu Timothée, décevra peut-être les autres, à moins qu’ils ne cherchent autre chose, à moins que la suite ne soit plus dense et renoue tous ces fils un peu lâches. (A suivre…)

Biblio sciences

Biblio sciences

Santé

1) une biblio sur le SIDA http://www.crdp.ac-grenoble.fr/doc/litt_jeun/biblio/sida.htm

2) une biblio sur le site spiral de Lyon 1 (manger LJ)

3) quelques  titres:

A la vie à la…, Marie-Sabine Roger

Thomas et l’infini, Michel Déon.

La dentriste de Thomas Scotto et Jean-François Martin(Thierry Magnier, 2006)

Trolls de dents de Nina Blychert (Rouergue, 2007)

Développement durable :

1) une bibliographie très abondante qui renvoie elle-même à d’autres liens: http://www.crdp.ac-creteil.fr/telemaque/comite/environnement-bibli.htm

2) un titre récent dont on peut trouver l’analyse sur le site http://oeildailleurs.blogspot.com/

Le Noël Vert de Siméon, Edwige Planchin, Angélique Pelletier (ill.),

Ed. Les Petits Pas de Ioannis, Coll. « P’tites bulles de vie », 2010.

Trois souris peintres (E. Stoll Walsh) : lecture de l’album / activité de manipulation, cycle 1 : les couleurs primaires, le mélange des couleurs.

Je mangerais bien une souris » (C. Boujon) : lecture de l’album / activité de représentation par la manipulation, Cycle 2 G.S. : organisation d’un être vivant.

7 souris dans le noir de E. Young: lecture de l’album / activité de représentation par la manipulation, Cycle 2 GS : organisation d’un être vivant.

Un poisson est un poisson (L. Lionni, Ecole des loisirs) : lecture de l’album / activité de représentation, Cycle 2 : organisation d’un être vivant.

La promesse (J. Willis et T. Ross, Folio Benjamin) : lecture de l’album / activité d’écriture, Cycle 2 GS : développement d’un être vivant.

Plouf (Philippe Corentin, Ecole des loisirs) : lecture de l’album / activité de modélisation, Cycle 2 : poids, masse ; levier.  Toujours rien ? (C. Voltz) / L’histoire du bonbon (A. Vaugelade) /

Dix petites graines de (R. Brown) : interaction lecture album de fiction / album de fiction réaliste / investigation sur le réel : Cycle 1 (PS-MS) : le vivant, la germination.

Le petit lapin de Noël (O. Lecaye) /

Petit Glaçon (E. Advenier et A. Guilloppé) : interaction lecture album de fiction / album de fiction réaliste / expérimentation ; Cycle 2 CP-CE1 : changement d’état de l’eau

Mais où est donc Ornicar ? (G. Stehr et W. Glasauer)  /

Archéo, le fossile du zoo (L. Toufektsian et M. Durand) : CE1 interaction lecture albums de fiction réaliste  / albums de fiction documentaire ; interaction lecture / activité de classement : Cycle 3 : classification

Mama Miti la mère des arbres (W. Maathai) : interaction lecture album de fiction réaliste / documentaires scientifiques ; cycle 3 : rôle de l’arbre dans les écosystèmes, EDD.

L’arbre généreux, de Shel Silverstein, Ecole des Loisirs

 

Des travaux de recherche publiés ou sous la forme de mémoires de master sont disponibles : Voir en particulier le numéro 44 d’Aster sur « Sciences et récit », deux articles parus dans la revue Grand N  (sur le 3 souris peintres et 7 souris dans le noir), et mes différentes communications aux colloques (ARDIST 2007, ESERA 2009, AREF 2010, journées Bees en octobre 2010 à l’INRP ….) avec nos collègues du groupe recherche « sciences et récit ». Nous avons un ouvrage collectif en préparation sur « la fonction des albums de fiction réaliste pour approcher le réel  »

Les documentaires sur tous ces sujets sont nombreux ; Voir chez Milan, ou à l’école des loisirs la collection Archimède.

A signaler : Le Grand Livre des filles et des garçons (Rue du monde) et  documentaire récent : Le Petit album des poils
Pernilla Stalfelt
 Casterman (les choses de la vie), 2010

CHAILLOU, Isabelle. Embrasse moi avant la fin du monde. Paris : Rageot éditeur,2002.154p. : ill.en coul. ; 19×12 cm (cascade 11-13) ISBN 2-7002-2785-9 7,10euros

GRENIER, Christian. Ecoland. Paris : Rageot, 2003. 215p. 19X13cm (Métis) ISBN 2-7002-2808-1 8,50euros

Documentaires

MASSON, Isabelle.L’écologie, agir pour la planète. Toulouse :Milan, 2000. 32p. ill.en coul, 18×13 cm (Les essentiels Milan Junior, n°10) ISBN 2-7459-0168-0 4,50euros

AZNAR, Gwenaëlle. Debout les terriens ! :Protégeons la planète. Paris :Albin Michel-Jeunesse, 2004. 190p. Ill.en coul, 23x15cm (les petits débrouillard) ISBN 2-226-14072-7 11,90euros

Albums

MÜLLER, Jörg. STEINER, Jörg. Les deux iles. Louvain-La-Neuve : Duculot, 1981. 36p. ill. En coul, 36x27cm (les albums Duculot) ISBN 2-8011-0368-3 16,01euros (cartonné)

BONNIG, Tonny.HOBSON, Sally. Trop de bazar chez Renard Lascar. Paris : Bayard Jeunesse, 2000. 32p. Ill.en coul, 27x23cm ISBN 2-227-71281-3 11,43euros (cartonné)

Sites Internet

http://www.ledeveloppementdurable.fr/

http://www.webjunior.net/annu/index.php3 ?cat_id=35&page=2

Littérature de jeunesse Éléments de bibliographie

Littérature de jeunesse – Éléments de bibliographie

Les Essentiels :

-**Nières-Chevrel I. (2009) Introduction à la littérature de jeunesse, Didier Jeunesse, Passeurs d’histoires.

-**Escarpit D. (2008) La littérature de jeunesse, itinéraires d’hier à aujourd’hui, Magnard.

-**Prince N. (2010) La Littérature de jeunesse, A. Colin, (U), 2010.

Et pour ceux qui manquent de temps:

-*Chelebourg C. et Marcoin F. (2007) La Littérature de jeunesse, Paris, Armand Colin, « 128 ».

-*Poslaniec C. (2008), Des livres d’enfants à la littérature de jeunesse. Découvertes Gallimard,

 

Articles et ouvrages pour aller plus loin :

Nières-Chevel I. (2003) « Narrateur visuel et narrateur verbal dans l’album pour enfants », La revue des livres pour enfants n° 214, déc.2003, p.69-81.

http://lajoieparleslivres.bnf.fr./simclient/consultation/binaries/stream.asp?INSTANCE=JOIE&EIDMPA=PUBLICATION_5006

-Nières-Chevel I, « Des illustrations exemplaires : Max et les maximonstres de Maurice Sendak »,  La Revue des livres pour enfants, n°232, déc. 2006, p. 129-142, http://lajoieparleslivres.bnf.fr./simclient/consultation/binaries/stream.asp?INSTANCE=JOIE&EIDMPA=PUBLICATION_7006

-Nières-Chevrel I. (2005) Littérature de jeunesse, incertaines frontières,  Colloque de Cerisy La Salle, Gallimard Jeunesse, voir  « La transmission des valeurs et les ruses de la fiction : petite mise en perspective historique », pp. 140-155.

-Van der Linden, S., Lire l’album, L’Atelier du poisson soluble, 2006.

-Van der Linden, S., « l’analyse des livres d’images : L’album, entre texte, image et support », La revue des livres pour enfants, 214 (2003), p.59-68 .

http://lajoieparleslivres.bnf.fr./simclient/consultation/binaries/stream.asp?INSTANCE=JOIE&EIDMPA=PUBLICATION_5005

-Voir aussi son article dans I. Nières, Littérature de jeunesse, incertaines frontières et un autre paru dans Lazarillo, n°22 (publié le 4/11/2010 sur :http://blogsvdl.canalblog.com/

 

Pour aller encore plus loin…

-Perrot, J. (dir.) : Culture, texte et jeune lecteur, PU de Nancy, 1993
-Perrot, J., Art baroque, art d’enfance, PU de Lille, 1991
-Soriano M. [1975], (2002) Guide de littérature de jeunesse : courants, problèmes, choix d’auteurs,   Delagrave. (La « Bible »)


Poésie, Théâtre :
-Debreuille (1995) J. Y., Enseigner la poésie ?, PUL ; Martin MC et S., Les Poésies, l’école, Presses Universitaires de France, 1997
Bernanoce  M. (2006), À la découverte de cent et une pièces : répertoire critique du théâtre contemporain pour la jeunesse, CRDP de l’académie de Grenoble / Théâtrales, (voir www.cddp92.ac-versailles.fr/drupalCddp/sites/…/Theatre-def.pdf)

http://lajoieparleslivres.bnf.fr./simclient/consultation/binaries/stream.asp?INSTANCE=JOIE&EIDMPA=PUBLICATION_7299

et , pour bien choisir : Van der Linden, S., Je cherche un livre pour un enfant 0-7 ans (2011), Gallimard et Di Mascio, T., Je cherche un livre pour un enfant 8-16 ans Gallimard, 2011.

 

Sur l’édition, la presse et sur des éditeurs particuliers, voir Mollier Jean-Yves, Sorel Patricia. L’histoire de l’édition, du livre et de la lecture en France

aux XIXe et XXe siècles . In: Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 126-127,

mars 1999. Édition, Éditeurs (1). pp. 39-59.

(http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arss_0335-

5322_1999_num_126_1_3280

voir le site du CNL : http://www.centrenationaldulivre.fr/?Le-Livre-de-jeunesse-en-dix

 

Revues : Cahiers Robinson, La Revue des livres pour enfants, Citrouille, Griffon voir http://www.crdp.ac-creteil.fr/telemaque/document/revues.htm#liste1

Sites web : conseils pour ne pas vous perdre : www.univ-lille3.fr/www/Ufr/dist/jeunet

-Sur http://www.crdp.ac-grenoble.fr/doc/litt_jeun/sites /index.htm

on trouvera une liste de sites littérature jeunesse avec un bref descriptif.

-Voir aussi http://www.univ-nancy2.fr/LSH/L1CC/LectureJeunesse/textes/liens.htm

http://www.crdp.ac-grenoble.fr/doc/litt_jeun/sites

– -Ricochet (centre international d’études en LJ) www.ricochet-jeunes.org

www.citrouille.net (bibliothécaires)

www.univ-paris13.fr/perrault.htm

-Télémaque, CRDP académie de Créteil, centre ressources littérature de jeunesse (bibliographies thématiques)

http://lajoieparleslivres.bnf.fr/ (on y trouve a Revue des livres pour enfants)

-L’association Nantes Livres Jeunes:   http://www.livrjeun.tm.fr

L‘histoire de la littérature d’enfance et de jeunesse : http://fis.ucalgary.ca/repsit/jeunesse.htm

Bibliothèque Nationale (expos) http://expositions.bnf.fr/contes/index.htm
«Mauvais genres  », un site tenu par des bibliothécaires et qui propose un choix de 400

Le site NooSFere , spécialisé en Littératures de l’Imaginaire, http://www.noosfere.net

Site Cerise de Jussieu : conseils afin de vérifier le sérieux du site que vous consultez : http://www.ccr.jussieu.fr/urfist/cerise

Psychologie, pédagogie, didactique…

Bettelheim, B., Psychanalyse des contes de fées, R. Laffont, 1976
Péju, P., La Petite fille dans la forêt des contes, R. Laffont, 1980 (anti-Bettelheim)
Petit, Michèle, Eloge de la lecture ; la construction de soi, Belin, 2002.
Souccar, Lea, « La lecture, chemin de résilience ? ». RLE n° 222, 2005
Bonafé, M. et Diatkine, R., Les Livres c’est bon pour les bébés, Calman-Lévy, 1994.
F. Quet, J. F. Massol (ed.), Littérature de jeunesse, Hatier concours, 2006.
Tauveron, C. (dir.) La littérature à l’école, pourquoi et comment ?, Hatier pédagogie 2002 (certains titres du programme sont analysés sur le plan didactique)

 

Biblio couleurs

Couleurs,monochrone, achrome

-Mollard-Desfour, Annie, Pastoureau, Michel (19998) Le dictionnaire de mots ou expressions de couleur du XXème siècle, CNRS édition

-Pastoureau, Michel (2000) Bleu, histoire d’une couleur,  Seuil.

-Pastoureau, Michel (2002)  Noir, histoire d’une couleur, Seuil.

-Pastoureau, Michel (2003) Les couleurs de notre temps, éd. Bonneton

-Pastoureau, Michel, Simonnet, Dominique (2005) Le petit livre des couleurs, Panama

-Pastoureau, Michel, Simonnet, Dominique (2008) Couleurs, le grand livre, Panama

 

 

–       Andréalis I (2002) Couleurs nature, Seuil jeunesse.

–       Ashbé Jeanne (2007) Tous les petits, Pastel.

–       Besson, Olivier (2011) Du rouge papou au vert de rage, Thierry Magnier

–       Bruel, Christian, Jouault, Didier, Claveloux, Nicole (1986) Rouge, bien rouge,  Le Sourire qui mord.

–       Bukiet, Suzanne, Machado, Lucilia, Muller, Hélène (1987) Les couleurs, éd de l’observatoire, livre bilingue portugais –français.

–       Carter, David A. (2010) Bruit blanc, Gallimard jeunesse.

–       Charlip, Rémy [1957] (2000) On dirait qu’il neige, Les Trois Ourses.

–       Cottin, Menera, Faria, Rosana, Serres, Alain, trad. 2007)  Le livre noir des couleurs, Rue du monde, éd.français braille.

–       Dubost, Jean-Pascal, Couprie Katy (1998)  C’est corbeau, Cheyne, poèmes pour grandir.

–       Dumont Jean-François (20003). Un bleu si bleu, Père-Castor-Flammarion.

–       Guilloppé (2004) Loup noir, Casterman, Albums Duculot.

–       Gutman, Anne, Valat, pierre-Marie (2007) Couleurs, Gallimard jeunesse

–       Herbauts, Anne (2011) De quelle couleur est le vent ? Casterman.

–       Jacquemin, Frédérique (2010) Les z’arts et les couleurs, Belize.

–       Le Néouanic, Lionel (2005) Petite tache, Panama.

–       Lionni Léo (1995) Petit bleu, petit jaune, L’école des loisirs.

–       Lionni Léo(1991) Le rêve d’Albert, L’école des loisirs.

–       Lobel , Arnold,  Le magicien des couleurs.  L’école des loisirs.

–       Louchard, Antonin (1995) Je vois rouge, Seuil jeunesse.

–       Louchard, Antonin(1995) Je vois bleu, Seuil jeunesse.

–       Louchard, Antonin (1995) Je vois jaune, Seuil jeunesse.

–       Louchard ,Antonin (1995)  Je vois vert,  Seuil jeunesse.

–       Loupy, Christophe (2000) Dans la cour de l’école,  L’école des loisirs.

–       Marabotto  Paolo, Bravo, Emilie (1997 ) Le pays des couleurs, Circonflexe.

–       -Munari, Bruno [1981], (2004)  Le Petit Chaperon blanc, Les Trois Ourses.

–       Pacovská, K. (2000) Couleur, couleurs,  Seuil.

–       Panafieu, Jean-Baptiste (2006) Couleurs dans la nature, Milan jeunesse.

–       Phan, Lucie (   ) Bain de couleurs, L’école des loisirs, loulou & Cie.

–       Roldan, Gustavo (2005) La couleur des sens, Quiquandquoi.

–       Sanders, A. Toutes les couleurs,  L’école des loisirs.

–       Serres, Alain (2001) Le premier livre des couleurs, Rue du monde.

–       Rosenstiehl, Agnès (2001) Bleus, air, eau, ciel, Autrement.

–       Rosenstiehl, Agnès (2001) Rouges, du matin au soir, Autrement.

–       Rosenstiehl, Agnès (2001)  Jaunes de l’or à l’orange, Autrement.

–       Rosenstiehl, Agnès (2001)  Verts en toutes saisons,  Autrement.

–       Tullet, Hervé (2006) Jeu des couleurs, Panama.

–       Tullet, hervé (2010) Un livre, Bayard jeunesse.

–       Tullet, Hervé (2001) Rose Citron, Seuil jeunesse.

–       Wolf, Gita (2004) Dans le noir, Tourbillon

–       Young, Ed (2006) 7 souris dans le noir, Milan.

–         ??   Lola de toutes les couleurs. Autrement.

 

 Autour du  petit chaperon rouge

-Brière-Haquet, Alice, Carpentier Élise (2010) Rouge ! MØtus.

-Cami (1972) Le petit chaperon vert, in L’homme à la tête d’épingle. Pauvert.

-Grumberg Jean-Claude (2005) Le petit chaperon uf, Actes sud-papiers, Heyoka jeunesse.

-Gudule, Wilsdorf A. (2000) La véritable couleur du petit chaperon rouge. In Les contes : la vérité (vraie).  Nathan Jeunesse.

-Malone V., Sadoun C., Cornalba J-L. (2002) Le petit chaperon rouge de ta couleur, Seuil /Naïve (avec CD)

-Moissard B., Dumas P. (1980) Le petit chaperon bleu marine, in Contes à l’envers, L’école des loisirs.

-Munari, Bruno [1981], (2004)  Le Petit Chaperon blanc, Les trois ourses.

-Rascal, Dubois C.K. (1994) Petit lapin rouge, L’école des loisirs.

-Scieszka, Smith L. (1997) – Le petit jogging rouge. In Le petit homme de fromage et autres contes trop faits, Seuil jeunesse

-Solotareff G., Nadja (1989) Le Petit chaperon vert, L’école des loisirs, Mouche.

Van de Vendel E., Vandenabeelle I. (2003) Rouge Rouge petit Chaperon rouge, Rouergue.

 

 

 

Biblio sorcières ados

La sorcière, héroïne de romans pour adolescents (mise à jour, mars 2012)

Par  C. Scandale

AUDOIN-MAMIKONIAN (S.), Tara Ducan T.1: les sortceliers, Seuil, 2003, 477 p.

BURGESS (M.), Isa la sorcière, Hachette, 2004

CHABAS (J. F.), Les sorcières de Skelleftestad T.2 : Les sœurs Swedenborg, L’école des loisirs, 2011, 116 p.

COLIN (F.), La Malédiction d’Old Haven , Albin Michel, 2007, 635 p.

DESPLAT-DUC (A.-M.), Sorcière blanche, Rageot, 2006

DESPLECHIN (M.), Verte, Ecole des loisirs, 2000, 180 p.

DESPLECHIN (M.), Pome, Ecole des loisirs, 2007, 153 p.

EWING (L.), Les filles de la Lune : Déesse de la nuit T.1; Dans le froid de l’enfer T.2; Les ombres de la nuit T.3; Le parchemin secret T.4; Le sacrifice T.5; Perdue dans la ville T.6; Le démon de la lune T.7; Possession T.8, Editions du rocher, 2004, 208 p.

FARIA STOLARZ (L.), Bleu cauchemar T.1, Blanc fantôme T.2,  Gris secret T.3, Albin Michel Jeunesse, 2009

GODEL (R.), La sorcière de Porquerac, seuil jeunesse, 2009

HAWKINS (R.), Hex Hall T.1; Hex Hall T.2: Le malefice, Albin Michel, 2011.

LABALESTRIER (J.), Au-delà de la porte T.1: Dans les griffes de la sorcière, PANAMA, 2006, 301 p.

MLYNOWSKI (S.), Tout sur Rachel!, Albin Michel Jeunesse, 2007, 347 p.

MLYNOWSKI (S.), Sortilèges et sacs à main T.1; Crapauds et Roméos T.2, Albin Michel, 2008, 378 p.

MLYNOWSKI (S.), Deux sorcières pour un garçon, Albin Michel, 2009, 407 p.

PIETRI (A.), Carla aux mains d’or, Hachette jeunesse, 2008

PLICHOTA (A.), WOLF (C.), Oksa Pollock: L’inespérée T.1, Oksa Pollock: La forêt des égarés T.2, XO, 2010, Oksa Pollock T.3 : Le cœur des deux mondes, Oksa Pollock T.4 : Les liens maudits.

POUCHAIN (M.), Amour sorcier, Père Castor Flammarion, 2009

REES (C.), Le journal d’une sorcière, Seuil, 2002

REES (C.), Vies de sorcières, Seuil, 2002

SURGET (A.), La septième fille du diable T.1: La prophétie, Flammarion, 2010, 210 p.

SYDENIER (M.), Les sorcières de Salem: T.1 Le souffle des sorcières; T.2 La confrérie de la clairière; T.3 La prophétie de Bajano; T.4 L’alliance de Terwik, LER, 2009

TARTAR (L.), Les yeux d’Anna, Lansman, 2010, 46 p.

TIERNAN (C.), L’éveil de Morgane, Pocket jeunesse, 2006, 165 p.