À quoi penses-tu ?
Laurent Moreau
Hélium, 2011
Par Lisa Dubois (master MESFC Lyon 1)
 Qui ne s’est pas déjà fait questionner à ce sujet lorsque, parfois, l’on est perdu dans ses pensées, que l’on semble complètement déconnecté de la réalité dans laquelle on est : Besoin de s’évader ? Rêverie ? Petits ou gros tracas ?
Qui ne s’est pas déjà fait questionner à ce sujet lorsque, parfois, l’on est perdu dans ses pensées, que l’on semble complètement déconnecté de la réalité dans laquelle on est : Besoin de s’évader ? Rêverie ? Petits ou gros tracas ?
Laurent Moreau, à travers ce livre, nous plonge dans cet univers poétique en nous permettant d’accéder aux pensées de personnages issus d’un environnement proche. C’est par l’intermédiaire de la légèreté de la poésie qu’il amène le lecteur, adulte ou enfant, à aborder la question de ce qu’est un sentiment, une émotion ? Nostalgie, tristesse, joie, jalousie et bien d’autres états d’esprit y sont abordés. Mais aussi, il réussi à créer, par l’intermédiaire des « flaps », un questionnement sur la différence entre le « moi public » et le « moi privé » : Que cachent réellement les apparences ?
Le texte est court mais efficace, l’image ludique et explicite, aide le lecteur dans son cheminement de découverte et de compréhension. De ce fait, cet album peut être abordé avec les plus petits aussi bien qu’avec de plus grands pour aller de rêverie en poésie et de poésie en réflexions.
 
			





 Visite de la terre, de « l’R et de l’O », découverte des sons, des images, des sensations, par le biais de poèmes de facture relativement classique (rimes et courtes strophes), sauf à se perdre dans des poèmes qui sonnent comme autant de haïku sur le monde actuel, pas dénués d’humour, tel :
Visite de la terre, de « l’R et de l’O », découverte des sons, des images, des sensations, par le biais de poèmes de facture relativement classique (rimes et courtes strophes), sauf à se perdre dans des poèmes qui sonnent comme autant de haïku sur le monde actuel, pas dénués d’humour, tel : Dès la couverture, le monde de Brunella Baldi, aux couleurs de sable et d’ocre, aux courbes étonnantes, nous happe : quelle est cette maison, quelles sont ces formes rondes comme la lune ou plutôt comme des planètes imaginaires ? En ouvrant, les mots de Gilles Brulet nous accompagnent sur un chemin cévenol que l’auteur semble bien connaître. Il ne s’agit pas de narration, uniquement d’évocations oniriques, même si une dédicace initiale éclaire notre route quant au lieu que nous découvrons : « A Emile, berger du hameau de Montagnac, commune de Meyrannes, Cévennes ».
Dès la couverture, le monde de Brunella Baldi, aux couleurs de sable et d’ocre, aux courbes étonnantes, nous happe : quelle est cette maison, quelles sont ces formes rondes comme la lune ou plutôt comme des planètes imaginaires ? En ouvrant, les mots de Gilles Brulet nous accompagnent sur un chemin cévenol que l’auteur semble bien connaître. Il ne s’agit pas de narration, uniquement d’évocations oniriques, même si une dédicace initiale éclaire notre route quant au lieu que nous découvrons : « A Emile, berger du hameau de Montagnac, commune de Meyrannes, Cévennes ».
 Les « pensées » de Franck Prévot ont ceci de commun avec celles de Pascal qu’elles sont fragmentaires, apparemment décousues, pleines de sagesse. Mais elles sont radicalement différentes dans la mesure où le jeu sur le langage prime. Jeux poétiques, calembours, mots d’enfant, rêveries sur les saisons, les humeurs, les émois :
Les « pensées » de Franck Prévot ont ceci de commun avec celles de Pascal qu’elles sont fragmentaires, apparemment décousues, pleines de sagesse. Mais elles sont radicalement différentes dans la mesure où le jeu sur le langage prime. Jeux poétiques, calembours, mots d’enfant, rêveries sur les saisons, les humeurs, les émois :