Crabe

Crabe
Géraldine Collet, Olivia Cosneau
Sarbacane, 2023

Mystère orangé

Par Anne-Marie Mercier

Cet album documentaire cartonné, de format carré arrondi aux angles est un livre à rabats adressé aux plus petits. Les concepteurs ont pris grand soin à arrondir également les découpes et systèmes afin de ne pas blesser les petites mains qui le manipuleront et assurer davantage de longévité à l’objet.
On apprend l’essentiel, et tout cela en vers de mirliton : combien de pattes, sa démarche, son habitat, ses prédateurs… Tout cela avec un système de questions dont les réponses en général se trouvent sous les rabats. Attention, pour que cela fonctionne il faut prendre soin à replier par avance certains qui se présentent parfois ouverts quand le livre est neuf, brisant le suspense et la logique de lecture qui par ailleurs sont parfaits.
Belles couleurs (quoique… cet orangé superbe de Crabe irait mieux à du cuit que du cru, mais c’est si joli…), formes épurées, ensemble lisible et dynamique, une belle occasion de renouer avec la plage.
Pour ramener les plus grands à la plage avec un crabe, on pourra lire Mademoiselle Princesse coquette veut être grande.

Le Chemin

Le Chemin
Claude Ponti
L’école des loisirs, 2023

Un chemin peut en cacher deux autres : Claude Ponti sur les routes d l’expérimentation

Par Anne-Marie Mercier

« Un chemin ne s’arrête jamais ».
Claude Ponti excelle dans les histoires de chemins, les bons qui amènent à bon port, ou les mauvais qui font exprès de perdre les gens. Jusqu’ici ils n’étaient qu’un élément de ses albums. Dans ce grand leporello, le chemin est le personnage principal, celui qui porte la narration et les évènements, favorise la découverte d’êtres étonnants (un gobe-pluie, l’éléphant montagne, des poussins, Robert le robot rutilant…), le passage sur des ponts, les bifurcations… Ce leporello coloré impose un ordre que l’on peut s’amuser à interpréter.
Dans le beau coffret cartonné dans lequel il est présenté on trouve aussi un jeu de cartes proposant une reproduction de chacune de ses images au même format mais de façon détachée. Ceci offre au lecteur la possibilité de construire son propre chemin avec les mêmes étapes, que l’on choisira ou pas et que l’on placera dans l’ordre de son choix: c’est un exemple de lecture aléatoire (un peu comme des la série des livres dont vous êtes le héros, mais ici le lecteur est maître du jeu).
Sur un petit livret joint à l’ensemble, on peut lire un texte de Claude Ponti exprimant sa philosophie du chemin : ses définitions et ses qualités, variées et surtout variables.
Au dos du leporello, des dessins en noir et blanc poursuivant l’aventure du chemin alternent avec des faces blanches : le lecteur peut colorier l’existant et inventer la continuité entre les pages vides et les pages pleines.
Quel boulot, la lecture !
Tout cet ensemble apporte une pierre à la connaissance de l’univers de Claude Ponti, dans lequel la linéarité ne rime pas avec la régularité et où domine la variabilité. Pierre à l’édifice, ou caillou sur le chemin ? C’est comme on voudra.

Chronique des royaumes invisibles, t. 1 : Grondétoile

Chronique des royaumes invisibles, t. 1 : Grondétoile
Abi Elphinstone
Traduit (anglais) par Faustina Fiore
Gallimard jeunesse, 2023

De dragons en montgolfières

Par Anne-Marie Mercier

Le cocktail est classique : prenez : 1 , un garçon petit, peureux, mal dans sa peau, de milieu très modeste et tourmenté par d’autres enfants riches et cruels, 2, un coffre d’horloge qui communique entre le monde réel et le monde invisible, à la façon de l’armoire magique de Narnia, 3, une fille revêche et rebelle issue de ce monde imaginaire, accompagnée d’un dragon (certes, tout petit et pas très cracheur), 4, des géants, des trolls des sorcières, un être maléfique tentant de dominer le monde, et j’en passe.
Voyages sur l’eau, dans les airs, au cœur de volcans, poursuites, combats héroïques, il y a de quoi donner le tournis au héros (et au lecteur). C’est inventif, conduit tambour battant. Le jeune héros un peu autiste finit par se libérer de ses obsessions et de ses blocages pour endosser le même courage que la fillette, qui devient peu à peu – et c’est sans doute là le plus grand exploit pour tous deux – son amie.
C’est un joli gros roman (378 pages), d’aventures et d’amitié avec de belles trouvailles et de beaux moment d’émotion. ,

Prince Edmond

Prince Edmond
Agnès Maupré
L’école des loisirs, 2023

Foin de la vie de château !

Par Anne-Marie Mercier

Le prince Edmond est un prince : il possède un dragon, un château, une chambre avec un lit à baldaquin, une maman avec des tenues extravagantes… Mais tout prince qu’il est, il se heurte à de multiples difficultés : son dragon est trop gentil ; il est la risée des copains d’Edmond qui font des concours de lance-flammes avec les leurs, sa maman ne comprend pas qu’il ramasse des choses qui ne se mangent pas, les poissons ne répondent pas à ses propositions de conversations… et quand il se déguise en tigre il décide que finalement il ne mangera pas d’animaux, mais peut-être des glands, offerts par les marcassins avec qui il a appris (mal) le jeu de poque-pougne-et-snurfe.
Autant dire que cette série de courtes histoires racontées tantôt en pleine page, tantôt en  BD, tantôt en vignettes libres, ne manque pas de fantaisie. Couleurs éclatantes, formes souples, texte bref mêlant propos naïfs et humour, c’est un objet étrange et séduisant.

Cheval

Cheval
Ronald Curchod
Rouergue 2023

Le long voyage de Cheval au fil de l’eau

Par Michel Driol

Un cheval – Cheval – au bord d’un étang, immobile. Il entend son nom. Il suit la rivière, rencontre un enfant et tous deux continuent de descendre le fleuve jusqu’à la mer. Voilà pour le résumé qui ne rend absolument pas compte de la beauté des illustrations et de la poésie de la langue qui introduisent le lecteur dans un univers à contempler.

L’album fait alterner des doubles pages porteuses d’une illustration – format large, à l’italienne – et des doubles pages blanches, porteuses du texte sur la page de droite, imprimé en orange. Ce dispositif confère à la lecture de l’album un certain rythme, lent, apaisé. Il faut savoir prendre le temps de contempler l’illustration, une magnifique peinture, tantôt en plan large, tantôt focalisée sur un animal, tantôt sur un détail. On est tantôt la nuit, avec des bleus profonds que trouent parfois une lumière, la lune ou les étoiles. Tantôt dans l’oranger généreux d’un lever de soleil. Tantôt dans le vert de l’eau où nagent des poissons et se reflètent des oiseaux. Chaque tableau, dans ses couleurs, dans sa composition, dans ses détails, dans son traitement est une invitation à prendre le temps de regarder, contempler cette nature ainsi magnifiée où résonnent les couleurs. Si l’on suit un fleuve, ce sont pourtant les verticales des arbres qui structurent le plus souvent l’espace, au point de rendre bien différentes les deux dernières illustrations, la ligne d’horizon entre ciel et mer et les oiseaux qui volent, puis la rotondité pure du soleil.

Quant au texte, il tire sa force poétique de son rythme et des larges blancs qui l’entourent, comme une façon de signifier le silence et la lenteur. C’est un texte qui parle du temps et du mouvement, de la rencontre et de la nature. Un texte à la première personne – c’est Cheval qui parle – et l’on ne peut s’empêcher de penser à la simplicité, au lyrisme, et au symbolisme de Paul Fort. Simplicité du lexique et du monde de la nature et de l’eau évoquées, nommées, avec précision et réalisme. Lyrisme du je qui s’exprime et découvre l’élan vers autre chose que ce qu’il connait. Symbolisme de ce voyage qui conduit vers le bonheur simple et la joie partagée devant le « plus beau matin du monde ».

Un superbe album qui va à l’encontre de bien des caractéristiques de notre monde moderne : la vitesse, la technologie, la compétition. Un album qui incite à prendre son temps, à contempler une rivière toujours changeante, et à écouter le chant des oiseaux et les bruits de l’eau. Plaisirs simples et tellement précieux !

Astréa

Astréa
Alexis Brocas
Sarbacane, 2023

Space opéra et Campus novel

Par Anne-Marie Mercier

Alexis Brocas nous avait ravis avec son héroïne, Meryma, dans La Honte de la galaxie, beau roman s’inscrivant dans le genre du Space opéra, en subvertissant un peu ses codes par l’humour (public jeune oblige ?). Il offre un miroir à celle-ci avec une nouvelle héroïne, issue du même univers, nommée Astréa, au nom prédestiné. Astréa n’est pas née sur une planète bleue mais dans un monde gris et sinistre. Elle n’est pas Officière au service de l’Empire et ose à peine imaginer les côtoyer un jour. Comme Meryma elle a un regard critique sur l’Empire et la guerre en cours, mais elle l’a d’emblée, contrairement à son aînée ; contrairement à elle, elle ne nourrit aucune fascination pour les ennemis, la démocratie patrienne, et leur voue au contraire une haine farouche depuis qu’elle a assisté à une attaque terroriste dans le campus où elle étudiait. Ainsi les deux héroïnes proposent des regards parfois divergents sur le même univers, ce qui en soit est fort intéressant.
Le personnage, qui est le narrateur de sa propre histoire et la raconte avec une bonne dose d’humour, est attachant : son affection pour sa famille et pour ses amis, quelles que soient leurs qualités et leurs ridicules, ses regrets lorsqu’elle les perd, et surtout sa curiosité qui l’amène à briller dans les domaines de la recherche astronomique. Cette qualité  lui vaut d’être proposée comme candidate à l’entrée dans la prestigieuse école des Beaux-Arts chargée de recruter des façonneurs de planètes, des guérisseurs de mondes détruits. Incorporant à 14 ans (l’âge des lecteurs?) la future élite de l’Empire, elle incarne un parcours de « transfuge de classe », sa planète industrielle, Ravnia, étant un peu à l’image d’une Cité de banlieue d’aujourd’hui.
Le roman tient du Campus novel : on suit Astréa dans les affres de la préparation du concours avant l’arrivée sur la planète académique qui forme tous les étudiants de l’Empire, lors du bizutage, dans l’errance à la recherche de ses salles de cours, la vie de collocation avec des camarades peu bienveillantes et pétries de morgue de classe, les soirées alcoolisées, les amours, les cours d’intérêt variable, les révisions et les examens. On la suit aussi dans ses stages, fascinante plongée dans la fabrication de planètes qui tient un peu du jeu vidéo, tout comme les scènes de batailles stellaires, d’ailleurs.
C’est aussi un roman de formation dans lequel l’héroïne doit lutter pour surmonter la douleur de la séparation et des deuils, pour se faire une place, pour trouver des amis et neutraliser ses ennemis, pour comprendre enfin les ressorts de la trahison et de la dissimulation, jusqu’aux siennes propres. La notion de trahison, trahison de personne à personne ou trahison d’État, est travaillée de façon étonnante et complexe.
Le livre tient aussi de la dystopie : les relations de l’Empire avec ses colonies pauvres (dont celle sur laquelle est née et a grandi Astréa) font l’objet de nombreux commentaires acerbes et ce n’est que progressivement que l’héroïne se range à la loyauté envers ce système, une loyauté critique cependant : les inégalités sont la règles, entre planètes riches et planètes pauvres comme entre individus. L’apparence physique de chaque population introduit un système de classes voire de castes proche des postures racistes d’aujourd’hui. Le contrôle de l’information et la surveillance généralisée font de cet Empire un état totalitaire dans lequel les individus sont conditionnés par leurs implants et ne résistent à la pression psychologique et aux traumas que grâce à l’usage de drogues – Astréa arrivant cependant à se délivrer de ce recours confortable. Enfin, Astréa a des idées pour changer tout cela.
C’est aussi un roman d’espionnage : on sait que l’ennemi est partout et il est impossible de savoir qui, parmi les étudiants, est espion, agent double, ou policier. La vérité est impossible à cerner, ni les intentions des dirigeants. Les mystères s’accumulent jusqu’à l’explosion lors de scènes violentes.
Mais c’est toujours avant tout un grand et gros (plus de 400 pages) roman de science-fiction, avec les merveilles de la technologie, des déplacements en plateformes, en bulles ou en caisson d’hibernation, des connaissances acquises en dormant, des architectures magnifiques et gigantesques. La poésie des étoiles et les mystères de peuples étranges déjà aperçus dans le volume précédent ajoutent ce volume au précédent avec une grande cohérence et fait espérer la suite de ce cycle passionnant et riche qui devrait prendre encore plus d’ampleur au fil des volumes.

Sur France Inter, une libraire décrit le livre comme  » une aventure incroyable portée par une écriture hyper efficace et immersive ».

La Kahute

La Kahute
Donatienne Ranc – Illustrations de Kam
Editions du Pourquoi pas ? 2023

Vendredi ou le retour parmi les hommes

Par Michel Driol

Un homme, Vick, qui a quitté les hommes – comme le Misanthrope à la fin de la pièce de Molière – s’est réfugié sur une ile déserte où il pêche. Ce qu’il sort de l’eau, ce sont des détritus, des objets hétéroclites qui lui permettent de construire la Kahute où il vit, avec pour seule compagne une sardine. Lorsqu’il sort de l’eau un enfant migrant rescapé d’un naufrage, que va-t-il faire ? L’abandonner à son sort, pour rester seul humain sur l’ile ? Non, il va partir avec lui sur un bateau qu’il construit.

Donatienne Ranc propose ici un récit dont l’écriture, qui tient du conte oral par bien des aspects, touche à la poésie par un beau travail sur la langue : jeu des rimes, jeu avec les rythmes, jeu avec les anaphores, jeu avec les parallélismes. On le sent, ce texte est fait pour être dit autant que pour être lu. Dans un beau face à face muet (bien représenté par Kam qui illustre sur deux pleines pages les yeux de l’enfant et ceux de l’homme) se noue un drame au croisement entre les deux problématiques qui traversent le récit. D’un côté la pollution – celle des océans en particulier – et le texte et les illustrations montrent bien cette accumulation de débris qui vont permettre au héros de construire une cabane, puis un bateau, avec les rebuts de notre civilisation. De l’autre le drame des migrants, qui fuient la guerre pour devenir les victimes des passeurs.  Le récit fait passer du point de vue de l’homme à celui de l’enfant, comme une façon de dire ce qu’ils ont en commun. L’un a fui les Hommes « trop mesquins, trop requins, trop humains » : belle formule pour caractériser nos comportements et notre société. L’autre a fui la guerre, perdu ses parents. Le traitement de la seconde partie est intéressant en ce qu’il montre ce que fait Vick au travers du regard de l’enfant, créant une espèce de suspense. Vick agit, mais que fait-il ? Une autre cabane ? Un bateau ? Le lecteur s’interroge sur la façon dont Vick résout son cas de conscience pour arriver à une fin ouverte et optimiste. Fin optimiste car Vick prend soin de l’enfant et le reconduit parmi les hommes. Fin ouverte car rien n’est dit de l’intention finale de Vick : rester avec l’enfant et redevenir homme parmi les hommes qu’il déteste, ou revenir seul sur l’ile.

Ce drame et sa résolution muette se déroulent en pleine mer, sur une ile, et c’est aussi la force du texte de ménager des paragraphes où l’on entend le vent, où l’on voit les vagues, où l’on ressent la tempête. Cela constitue comme une respiration, une façon de ne pas oublier la nature sauvage. Revient comme un leitmotiv la couleur bleue : bleu de la bassine de la sardine, bleu de la chaussette de l’enfant, bleu que l’on retrouve sur la plupart des illustrations : bleu du ciel, bleu de la mer, bleu des yeux, bleu des peaux…  Mais le récit se termine non par cette couleur froide, mais par le soleil orange : il y a là comme un mouvement vers la vie, le sauvetage de l’enfant étant aussi le sauvetage par l’enfant.

Un récit à l’imaginaire riche, qui raconte une histoire pleine d’humanité, une histoire de rencontre salvatrice, illustré avec beaucoup d’expressivité, de violence parfois, de douceur aussi, un récit porteur d’espoir. On en a besoin !

La Peau de l’ours

La Peau de l’ours
Lionel Tarchala
Sarbacane, 2023

Tous à poils

Par Anne-Marie Mercier

Au loin, dans une forêt du nord, au pays des trappeurs, Petit Homme Poilu et grosse bête Velue sont amis… l’un est un trappeur, l’autre un ours bleu. L’ours, une nuit, rêve que son ami veut lui prendre sa peau… Et voilà l’amitié détruite, sans que l’homme comprenne la raison de tout cela, accumulant les gaffes en croyant reconquérir son ami.

L’histoire est un peu mince et le suspens vite dissipé.
Les illustrations loufoques de Lionel Tarchala font le principal charme de cet album.

 

La Fille de la forêt

La Fille de la forêt
Judith Drews
La Martinière jeunesse, 2023

Une amie imaginaire

Par Anne-Marie Mercier

Une fillette, Anna, se sent attirée par la forêt au-delà du lac au bord duquel elle vit. Un jour, elle saute le pas et plonge pour se rendre sur l’autre rive. Elle y rencontre une autre fillette portant des bois de jeune cerf, qui l’emmène avec elle pour lui faire découvrir les merveilles de la forêt, particulièrement ce qui lui faisait peur : les ours, les sangliers, les loups. Initiée par son amie, elle a aussi la vision de la terre-mère qui lui transmet un message : il faut qu’elle soit elle-aussi la gardienne de la nature.
À la fin , Anna se réveille de son rêve, mais a-t-elle seulement rêvé ?
Il y a dans cet album beaucoup de bonnes intentions, mais les personnages peinent à exister, les procédés sont un peu usés. Les images manquent parfois de relief, mais c’est peut-être un élément à porter au crédit de l’album : sa dimension onirique est renforcée par les brumes qui traversent ses pages.

Onigiri Koro Koro

Onigiri Koro Koro
Aya Yamamoto, Yoshiko Noda
Cotcotcot, 2023

Pique-nique nippon

Par Anne-Marie Mercier

Vos enfants ne mangent pas sainement ? vous vous inquiétez de les voir se nourrir de sandwichs et de pâtisseries ? Vous ne savez pas quoi leur faire faire les jours de pluie ?
Les autrices vous proposent un petit livre parfait : des recettes d’Onigiri (prononcer oniguiri) faciles, avec de nombreuses illustrations rigolotes de ces boules de riz que les japonais emportent partout pour leur pique-nique, le goûter, etc.
Elles vous proposent plusieurs saveurs : nature, aux algues, au saumon, aux petits pois, au jambon, etc. Une mini fiction à la fin du livre n’ajoute pas grand-chose mais fera sourire les plus petits.
Alors, vive l’atelier de cuisine japonaise rapide, pas salissant, avec des ingrédients pas trop difficiles à trouver (elles proposent des alternatives si vous n’avez pas d’épicerie asiatique à portée) et je l’espère (pas encore testé) un bon résultat !