Le Faiseur de rêves

Le Faiseur de rêves
Laini Taylor
Gallimard jeunesse (pôle fiction), 2020

De la bibliothèque aux étoiles

Par Anne-Marie Mercier

Comme bien des héros, Lazlo Lestrange est orphelin et ne sait rien de ses origines – une partie de l’intrigue tourne autour de cette question : il en saura plus à la fin, pour son malheur sans doute. Sa passion est de percer le mystère d’une cité magnifique dont le nom a été effacé de toutes les mémoires, mais pas le souvenir, et dont il rêve souvent. Devenu aide bibliothécaire, il lit tout ce qu’il peut sur ce sujet, jusqu’aux lettres et archives de comptes (il y a de très belles pages sur la magie des bibliothèques et la passion pour la savoir). Il a face à lui un autre héros, qui incarne la figure du prince : Thyon, personnage solaire, beau, riche et noble, est un alchimiste acharné et doué et pourrait être celui qui sauvera le royaume affaibli grâce à ses découvertes. L’alliance improbable (et dangereuse pour Lazlo) des deux personnages est l’un des éléments de l’histoire.
Lorsqu’une délégation étrangère, venue de la fameuse ville mystérieuse, objet de tous les rêves de Lazlo, arrive pour demander de l’aide à leur peuple, les deux héros seront de l’aventure et l’intrigue, jusqu’ici assez simple dans un contexte de lutte de pouvoir, de distinction de classes et de secret, se complexifiera : les dieux de la citée que l’on croyait perdue ont été tués mais leurs enfants fous sont toujours là, prisonniers d’un vaisseau qui flotte au dessus de la cité. Il y a parmi eux une fille qui n’a jamais grandi et qui trame des projets de vengeance en manipulant les morts de la ville qu’elle met en esclavage, une autre qui fait pousser les plantes, un autre qui est maitre de la pluie mais aussi des orage et enfin une fille qui s’insère dans les pensées des habitants pendant leur sommeil et leur insuffle d’horribles cauchemars. En entrant dans les rêves de Lestrange, celle-ci voit d’étranges choses et une belle histoire d’amour tragique nait, à travers le rêve tout d’abord, qui pourrait réconcilier les deux mondes si Laini Taylor voulait bercer son lecteur. Or, c’est de cauchemars qu’il s’agit.
C’est un roman très ambitieux, qui mêle différentes traditions de l’imaginaire, du conte au récit de fantasy ou même de la mythologie et met en scène des personnages qui se complexifient progressivement, tous torturés par des désirs et des obligations contradictoires.

Folklords

Folklords
Matt Kindt, Matt Smith, Chris O’Halloran
Delcourt, 2021

Personnages en quête de temps

 

Par Anne-Marie Mercier

Si la couverture peut faire penser à une énième histoire de voyage dans le temps, avec la représentation d’un jeune homme en costume de notre temps dans un décor médiéval, le contenu est tout autre. Ansel vit en fait dans cette époque moyenâgeuse et le costume qu’il porte est de sa fabrication, comme d’autres objets qu’il a vu en rêve (comme son sac à dos, un briquet, etc.). Il est à l’âge où chaque adolescent doit choisir une quête et la présenter lors d’une cérémonie. Ansel a choisi d’aller chercher les « maitres peuples » (traduction de folklords qui gomme le sens pluriel et le rapport au folklore) ; mais cette quête est interdite par la secte des bibliothécaires, sorte de police de la pensée très inquiétante et armée : Ansel et ses amis vont au-devant de bien des dangers.

Leurs aventures sont multiples, les pièges, redoutables, le suspens garanti. Le récit est parfaitement rythmé, les couleurs sombres à souhait, les cases déstructurées, comme l’univers de cette bande dessinée : elle mêle les temps (différentes époques se télescopent), les contes (on retrouve celui d’Hansel et Gretel, celui du Roi grenouille, de La Belle et la Bête…) la fantasy (avec un elfe appelé Archer, un troll amateur de tourte, une femme appelée laide qui cherche à se métamorphoser avec un baiser d’amour, et d’autres monstres divers). Mais au-delà de cet imaginaire, c’est le début – il y a déjà plusieurs tomes publiés en anglais – d’une réflexion sur la quête d’identité de jeunes gens qui ne se sentent pas adaptés à leur temps ni acceptés pour ce qu’ils sont, et une réflexion sur les pouvoirs de la fiction, avec une rencontre et un duel entre un écrivain et ses personnages.

 

Le Mystère du temple disparu

Le Mystère du temple disparu
Caroline Lawrence
Traduit (anglais) par Faustina Fiore
Gallimard jeunesse, 2021

Londinium, à nous deux !

Par Anne-Marie Mercier

Ce roman s’inscrit dans la catégorie des voyages dans le temps pour la jeunesse, avec toutes ses caractéristiques : un jeune adolescent est envoyé dans le passé avec une mission à remplir, ici, la quête de renseignements sur une jeune fille dont l’inscription funéraire et la tombe intriguent un riche mécène. Il y découvre une civilisation disparue et instruit ainsi le jeune lecteur : Londres, le Londinium de 260 après JC, est parcouru par les héros, de sa rive sur (Southwark) aux thermes et à la Basilique, en traversant la Tamise). Le roman tend vers une certaine modernité en chassant les idées reçues : Alexandre découvre un Londres romain où plus que des courses de char et des toges impeccables, il voit des êtres miséreux, des marchés pouilleux, des immondices, des esclaves maltraités, des jeunes filles qui ne peuvent choisir leur époux. Au-delà de la documentation historique une fiction peut se permettre quelques incursions vers les hypthèses et le culte de Mithra, resté fort mystérieux, est décrit ici en détail et donne une allure inquiétante à certains passages.
Si l’intrigue est cousue de fil blanc, ce qui n’est pas un problème vu le genre, elle est très bien menée et le récit est très drôle. Cet Alexandre a beaucoup d’humour, pas toujours volontaire, beaucoup de courage et de lucidité, et on passe un bon moment avec lui.

Magic Charly, t. 2 

Magic Charly, t. 2 : bienvenue à Saint-Fouettard
Audrey Alwett

Gallimard jeunesse, 2021

Feux d’artifice de magie

Par Anne-Marie Mercier

En abordant ce deuxième tome de la série, on comprend qu’il s’est passé beaucoup de choses dans le précédent ; il s’en passe encore beaucoup dans celui-ci : Audrey Alwett déborde d’imagination et accumule les trouvailles en tous genres : objets animés (j’ai bien aimé tout ce qui concerne les chaises, fauteuils – et cuvette de WC– très drôle), êtres fantastiques comme ces personnages qui se transforment en Allégories, géographies incertaines… Les allégories ne sont que l’un des clins d’œil aux études littéraires qui fourmillent dans ce roman, lisible sans doute par les adultes mais peut être par des collégiens, qui pourront chercher dans le dictionnaire ce que signifie « peccante », attribué je crois à une poire ici (!), anamnèse, ou bien voir où se trouvent les champs de mal d’aurore.
On retrouve aussi des thèmes plus convenus, typiques de ces histoires d’apprentis sorciers maladroits : l’école, ses administrateurs et ses professeurs (mais ici la tâche des enseignants est de ne surtout rien apprendre aux élèves en fait de magie), les compétions, les punitions, les infractions aux règlements menées par une bande de petits malins qui deviennent les amis du héros. Comme dans bien d’autres œuvres de ce genre, la supériorité morale du héros sur tous les autres, y compris ses amis, est aussi convenue que la malignité des enfants riches issus des classes supérieures, et le fait que les héros, certes pauvres, sont eux-mêmes issus de ces classes.

À défaut de films à grand spectacle, les jeunes lecteurs avides d’histoires d’apprentis magiciens et de merveilles trouveront ici une belle distraction et en prendront plein la vue.

Chroniques des Cinq Trônes, t. 1 : Moitiés d’âme

Chroniques des Cinq Trônes, t. 1 : Moitiés d’âme
Anthelme Hauchecorne
Gulf Stream, 2019

Sorcellerie pour l’hiver

Par Anne-Marie Mercier

C’est d’abord un bel objet que ce livre : une couverture rigide, un ruban comme signet, une belle illustration de première et quatrième de couverture (du graphiste O’lee – joli nom ! –) qui travaille également dans les pages intérieures pour de multiples vignettes, avec des couleurs qui imitent les gravures anciennes ou, dorées, qui accrochent l’œil, une typographie  à l’ancienne, une tranche décorée d’une figure inquiétante que l’on retrouve dans le livre : celle de Dame Hölle, la fée de l’hiver, plus sinistre encore que la Reine des neiges…
En effet, le royaume de fantaisie pour la jeunesse est parfois bien noir, loin des pensionnats de Poudlard. L’obscurité est ici double dans la mesure où comme la protagoniste principale on entre difficilement dans une histoire dont bien des clefs nous échappent et dont la première moitié est un peu escarpée, et même triple par la nature du décor, une sombre forêt inquiétante aux arbres vivants.
Liutgarde, jeune mägeresse, a fui l’époux qu’on lui avait imposé et est tombée amoureuse d’un autre mage, au passé mystérieux. On les voit cheminer dans les forêts du nord pleines de magie, en compagnie d’une caravane de plus ou moins mages, plus ou moins forains, et tenter d’en sortir vers le sud où règne la magie du printemps et de l’été. C’est sans compter sur la furie de la dernière des fées, race que l’on croyait éteinte, Dame Hölle (qui porte le même nom que la dame Hiver de Grimm). Lutte de clans, interventions d’armées entières, mise en œuvre de pouvoirs magiques terribles, trahisons, tout donne au roman dans sa deuxième partie une allure épique et sombre. La suite promet d’être touffue et captivante.

D’après Wikipedia, Anthelme Hauchecorne [joli nom !], né le 27 janvier 1980, est un auteur de romans et nouvelles fantastiques, ancrés dans des univers gothiques, baroques ou steampunk [joli nom !]. Voir son site

L’Attrape-Malheur, tome 1 : Entre la meule et les couteaux

L’Attrape-Malheur, tome 1 : Entre la meule et les couteaux
Fabrice Hadjadj, illustrations de Tom Tirabosco
La Joie de lire, 2020

Sombre, très sombre

Par Anne-Marie Mercier

L’intrigue du roman tient à ce qu’est le personnage inventé par Fabrice Hadjadj : à lui tout seul il contient le cahier des charges du projet d’écriture. Un attrape-Malheur est un être que rien ne peut atteindre ni blesser directement. Inversement, il souffre à la place de ceux qu’il aime. La deuxième caractéristique fait le malheur du héros : après avoir compris qu’il pourrait mourir à leur place, ses deux parents font tout pour détruire l’amour qu’il a pour eux, pour son chien, pour une petite voisine… Se croyant trahi par tous, écrasé par la cruauté des êtres qui lui étaient les plus proches, l’enfant est recruté par un cirque ambulant. Il y développe la première caractéristique de sa nature : sous le nom de scène du « Môme même pas mal » il se produit sur la piste pour subir toute sorte d’avanies. Coupé en morceaux, jeté du haut d’une tour, noyé… rien ne l’atteint mais son cœur reste de glace, jusqu’à ce qu’il rencontre le regard d’une princesse…
Le récit est mené dans un univers médiéval sombre et cruel, dans un contexte de lutte entre différents rois (le môme en sera l’enjeu futur) et de sombres complots. La galerie de monstres du cirque est d’abord inquiétante avant de révéler des êtres qui peuvent être chaleureux (mais dont il faut tout de même se méfier). Quant au directeur du cirque, le mentor du jeune homme, il cache plus d’un secret.
Ce récit très sombre est éclairé par de beaux passages, souvent contemplatifs, comme celui-ci : « Jakob ne regarde pas les ponts mais au-dessus, dans le ciel bleu et blanc.  Des étourneaux se rassemblent pour migrer vers le sud. Ils forment une masse de points noirs qui se plie, se déplie, se replie sur elle-même, forme des volutes toujours neuves, se soulève et s’abat telle une vague en pointillé échappée de l’océan, libérée du littoral et de toute pesanteur. C’est un immense filet pour attraper les oiseaux qui s’est changé en un filet d’oiseaux qui attrape le ciel « . Les illustrations en noir et blanc (bois gravés, fusain ?) traitent l’histoire et les personnages de manière tout aussi contrastée, entre émerveillement et noirceur.
L’ensemble est très original et de plus en plus prenant. Si un héros sans affection peine à produire de l’empathie, Jakob devient au fil du roman une figure complexe et entraine le lecteur dans la confusion de ses sentiment.

 

Carmin, t.1

Carmin, t. 1: Le garçon au pied-sabot
Amélie Sarn

Seuil jeunesse, 2020

Chasse à l’enfant

Par Anne-Marie Mercier

Si le début de ce roman est assez classique et même un peu attendu (un orphelin martyrisé par un garçon brutal, dans une institution qui n’est guidée que par le souci du gain), la suite est beaucoup plus originale : l’enfant est recueilli (acheté) par un couple extrêmement riche. Ceux-ci sont des chasseurs et collectionnent des spécimens de chaque espèce que l’on voit, empaillés dans toutes les pièces de leur château sinistre. On se demande vite, avec Carmin, s’il n’est pas le prochain spécimen de leur collection.
La narration est entrecoupée de passage du journal de la femme du couple (la plus diabolique) et de dialogues entre eux (assez artificiels et agaçants – mais on devine que cela sert à désamorcer par des traits comiques ce que ces personnages pourraient avoir d’inquiétant). Bien vite, Carmin redoute de finir mal, mais la suite se complique encore… On voit paraitre de nouveaux personnages, les uns favorables, les autres hostiles, d’autres incertains, et l’on découvre que ce garçon voit des êtres étranges, minuscules, lutins ou fées, et que ce sont eux que le couple traque en espérant se servir du garçon.
A la fin du roman, après bien des catastrophes, il semble que l’auteure en ait eu assez de toute cette noirceur ; l’amie morte n’est plus morte, les méchants sont (provisoirement?) mis hors d’état de nuire, et une autre aventure commence, avec un projet de voyage lointain à la recherche des fées et du paysage de son enfance qui hante Carmin… La suite promet de belles échappées.

Ce roman a fait partie des « pépites » du Salon de Montreuil en 2020.

 

Les Royaumes de feu, vol. 11 : Le continent perdu

Les Royaumes de feu, vol. 11 : Le continent perdu
Tui T. Sutherland
Gallimard jeunesse, 2020

Dragons mous

Par Anne-Marie Mercier

J’étais curieuse de voir ce que donnait l’incursion dans le domaine des dragons de Tui T. Sutherland, auteure de la série La Guerre des clans, que j’avais trouvée assez bien faite à l’époque du premier volume. Je ne dirai rien de l’intrigue de ce volume, sinon qu’il cherche à renouveler un peu en proposant un autre espace, tout en reprenant les thèmes de la série, ni de l’univers, bien connus des amateurs, qui reprend un peu les ficelles de La Guerre des Clans.
Le livre m’est tombé des mains, tant le style et la narration sont plats. L’auteure ne nous épargne aucun détail sur les sentiments, les émotions, les intentions, les hésitations de ses personnages. Le lecteur n’a rien à deviner ni anticiper. Il faut dire que je débarquais directement dans le tome 11, et que cela ne m’a sans doute pas aidée. Mais tout cela manque de souffle et est marqué par une puérilité excessive qui ne fait pas confiance au lecteur.

Phalaina

Phalaina
Alice Brière-Haquet
Rouergue, 2020écologie

Thriller écologique : le dépassement de Darwin

Par Anne-Marie Mercier

Le début de Phalaina a des allures de « dormeur du val » : une gracieuse enfant marche seule dans une belle lumière d’automne, mais petit à petit des indices d’une catastrophe récente et d’un danger proche émergent et voilà un engrenage implacable lancé. Des assassinats violents se succèdent, générant autant de fuites de la fillette.  On est donc dans un thriller, et celui-ci est très réussi : le suspens est permanent, très efficace, et les rebondissements de l’intrigue sont souvent inattendus.

La petite fille, orpheline et muette, a des allures d’Oliver Twist. Il est question de détournement d’héritage, de savants un peu fous… La fillette se cache et est enfermée dans divers lieux, dont un horrible orphelinat dirigé par des religieuses. Elle y endure de nombreuses souffrances et apprend qu’elle ne peut se fier à personne ou presque : l’amitié et la bienveillance qui finissent par émerger dans cette noirceur sont incarnées par de magnifiques et étranges personnages, autre originalité du livre. Enfin, on découvrira seulement à la fin du roman, comme il se doit, de qui elle est la fille.
Enfin, l’arrière-plan du roman et sa thèse est celle d’une réflexion sur la cohabitation des humains avec les animaux et d’une condamnation de la prédation générale menée par l’humanité. Des métamorphoses, l’idée de l’existence d’une espèce intermédiaire entre l’homme et l’animal, d’une hybridation possible, ouvre ce beau roman sur la voie du fantastique et de la poésie.
Le récit est entrecoupé de lettres que le savant (dont on a découvert le corps assassiné au premier chapitre) avait écrites à son ami Darwin, qu’il avait accompagné dans son voyage à bord du Beagle. Chacune de ces lettres est une invitation à la réflexion :
« Chaque espèce, chaque race, possède  son propre système de survie adapté à son environnement. Certains choisissent l’attaque et deviennent des prédateurs. […] D’autres espèces préfèrent s’économiser et adoptent un comportement défensif. Ils sont a priori plus fragiles, mais la nature leur propose d’autre armes. Le camouflage, par exemple ».
Ainsi en va-t-il du phalène, papillon de nuit qui donne son titre au roman. La réflexion sur l’animal débouche sur une réflexion large sur la « sélection naturelle » théorisée par Darwin appliquée aux humains. La société est devenue l’environnement naturel des humains, au point que la mode peut y jouer le rôle du camouflage ou de son inverse : « la sélection est devenue culturelle. Elle n’en est pas moins impitoyable ».

feuilleter

 

 

Cursed, T. 1 : la rebelle

Cursed, T. 1 : la rebelle
Frank Miller, Thomas Wheeler
Gallimard, 2019

Scenario versus roman

Par Anne-Marie Mercier

Un univers médiéval où la violence règne, un peuple qui pratique une magie en lien avec les éléments naturels, persécuté et menacé d’anéantissement par un ordre religieux fanatique, une fille de prêtresse, issue de ce peuple, qui va le sauver, grâce entre autres à une épée de légende… On a de nombreux ingrédients de fantasy,  relevés par le fait que les noms d’Arthur, Merlin, Gauvain, etc. évoquent la légende arthurienne.
Mais les personnages qui portent ces noms ont peu (quasi rien) à voir avec l’histoire mythique ancienne, au point qu’on se demande si ce n’est pas un procédé purement accrocheur. Plus problématique encore, le récit est davantage un scenario qu’un roman : on lit une suite d’actions qui s’enchainent régulièrement ; en dehors de l’héroïne, les personnages ont peu de profondeur ; enfin, la crédibilité et la cohérence, même avec toutes les limites du genre, est faible.
On annonce que cette histoire sera bientôt visible sur Netflix, et c’est bien là que ce texte a sa place. Cela promet beaucoup d’action, de magie (donc d’effets spécieux) et de sang, pour les amateurs.