Sirius

Sirius
Stéphane Servant
Rouergue, 2017

Le meilleur ami de l’homme.

Par Anne-Marie Mercier

Sirius, c’est le nom du chien de la famille d’Avril. Il doit revenir la chercher pour les emmener elle et son petit frère, Kid, rejoindre leurs parents à la montagne. Mais très vite on doute : les parents sont-ils encore en vie ? Et Sirius ? Le monde a été dévasté par une catastrophe, les animaux ont disparu, décimés par la contagion, les radiations, ou exterminés par les hommes qui les croient porteurs du virus mortel. Plus aucune naissancen’a eu lieu, les espèces sont devenues stériles. La survie n’est possible que grâce à des capsules disséminées çà et là contenant des rations de nourriture, des médicaments, des couvertures… Les humains sont dispersés en tout petits groupes, couples, hordes, ou bien sont massés aux portes d’une Ville inquiétante. Avril et Kid sont seuls et vivent dans un arbre.

La robinsonnade se mue en ‘road novel’ lorsque ils sont retrouvés et pourchassés par un tueur de la secte des Etoiles noires. Pour des raisons d’abord mystérieuses, il ne lâche pas la piste d’Avril et veut assassiner Kid. Les deux enfants se mettent en route vers la montagne. Sirius fait alors son apparition, mais ce n’est pas un chien mais un cochon noir au front frappé d’une étoile… blanche, que l’enfant nomme du même nom. En chemin, face à de nombreux périls et des souffrances en tous ordre, ils rencontrent une ourse, un âne, des rats… une dame Tartine dévoreuse d’enfants, et un Conteur qui les guidera jusqu’au bout de leur quête.

Cette figure du Conteur est centrale. Elle reprend d’autres figures liées au livre et développe la fonction des histoires, celles qu’on lit ou qu’on écrit, celles qu’on raconte, celles qu’on écoute, l’histoire de sa vie que l’on met en mots pour la dévoiler à autrui et s’en libérer. Avril a en effet de nombreux secrets, qui sont autant de cailloux à porter. Elle ne s’en délivre que peu à peu ; le lecteur, comme les autres protagonistes de l’histoire, ne découvre que très progressivement qui elle est, ce qu’elle a fait et pourquoi on la poursuit. Le suspens est constant et fonctionne remarquablement bien.

De nombreux autres thèmes s’entrecroisent sur ce fond de catastrophe : les peurs modernes, bien sûrs : nucléaire, épidémies, révoltes, terreurs et terrorismes sectaires… mais aussi la cause animale qui s’affirme peu à peu et donne une allure fantastique à une histoire qui n’avait aucun horizon d’espérance.

La poésie nait de la description d’une nature pauvre mais résistante, de paysages vides ou macabres, d’espaces humains abandonnés. Elle est aussi dans la manière dont l’auteur fait percevoir ce réel par les personnages : sensations, émotions, petites choses, intuitions. De courts chapitres en vers libres font entendre leurs voix intérieures, nous plongent dans leurs rêves. C’est une belle route que nous fait emprunter ce roman, sombre et tendu vers les étoiles.

Le jour où…

Le jour où on a arrêté de faire la guerre
Le jour où Papa s’est remarié
Thierry Lenain Tranh Portal
Nathan 2017

Grandes questions, réponses d’enfants

Par Michel Driol

Dans cette série de Thierry Lenain et Tranh Portal, on retrouve les mêmes personnages, la même classe, la même maitresse. Un élément déclenche le débat : alors que les enfants jouent à la guerre dans la cour, Raïssa se réfugie dans un placard et ne parle plus. Guillaume lui semble dans la lune : son papa va se remarier avec un autre papa.

Le mérite de cette collection est de poser des problèmes de société contemporains, mais de les laisser traiter par les personnages d’élèves de la classe. La maitresse intervient peu, pour apporter un éclairage culturel (le symbole de la paix dessiné par Picasso, par exemple).  Les propos des enfants, qui souvent ne manquent pas d’humour, dédramatisent les situations et/ou proposent des solutions, peut-être utopiques, mais pleines d’espoir.

Cette collection – facile d’accès,  facile à lire – qui laisse une grande place aux propos d’enfants sans moralisme, et prône bien sûr l’ouverture, la solidarité et la fraternité, et permettra d’ouvrir le débat en sortant des préjugés.

Ajoutons – ce qui n’est pas pour nous déplaire – qu’elle respecte l’orthographe rectifiée, et le revendique.

 

Suzie

Suzie
Sophy Henn
Grasset jeunesse, 2018

« Que ferait-on sans toi ? »

Par Anne-Marie Mercier

Suzie fait partie de ces enfants pleins d’énergie et prêts à entrainer tout le monde à leur suite : en un mot, ils « aident ». Ils aident les adultes à se lever tôt (y compris le dimanche), les petits frères et grands parents à avoir un peu d’allure, enfin, celle qui est à leur goût, ils décorent un peu tout (les goûters, les chaussures, les murs…). Il « aident » pour les courses, etc.

Chaque situation est présentée par la petite Suzie qui a presque toujours un grand sourire satisfait, tandis que son entourage prend des expressions variées. C’est drôle, bien vu, le petit frère et le chien sont à la fête, et le lecteur aussi. Couleurs doucement acidulées, mise en page ingénieuse, beau papier, rythme qui fait alterner images séquentielles et images en pleine page, c’est un bel objet.  Il a été publié en anglais sous le titre de « Edie » en 2017.

Le Cœur de la poupée

Le Cœur de la poupée
Rafik Schami
Traduit (allemand) par Irène Franchet, illustré par Gregory Elbaz
L’école des loisirs, 2015

Poupée philosophe

Par Anne-Marie Mercier

Pour la littérature adressée aux enfants, les « objets inanimés [ont] une âme ». Ce phénomène dépasse souvent la simple animation des objets à la Toy Story. Les nombreux ours en peluche aventureux malgré eux (Michka, Otto, les ours de Où vont les bébés ? d’Elzbieta, le récent ourson Biloute…) comme la poupée d’Elena Ferrante sont autant de figures vivantes qui ne s’autonomisent que par un abandon. Les histoires d’ours et de poupées ont donc peu à voir avec les « histoires de lapin » bien vivants dont parle avec mépris Christophe Honoré dans Le Livre pour enfants.

La poupée de Rafik Schami, Petitoi, est originale sous plusieurs aspects. Elle se nourrit des peurs des enfants, les goûte, les mâche. Elle guide une fillette, Nina, dans sa découverte du monde, des autres, de l’absurdité sociale. Elle lui révèle qui sont ses vrais amis (« un ami ne dénonce jamais »), l’aide à se révolter contre une maitresse injuste (« la note moins dix »). Elle la pousse à la transgression, aux fous rires, au repérage de l’absurde et des détails scatologiques. Chaque chapitre propose des situations variées dans lesquelles la poupée met la pagaille. Elle est même parfois franchement méchante. On l’aura compris, la poupée incarne l’enfant transgressif et affuté.

Mais c’est surtout une poupée philosophe.

Elle sait que les enfants viennent d’une planète autre ; c’est pour cela qu’ils parlent tous la même langue, tant qu’ils sont bébés. Les adultes sont étranges. Le pays des poupées est un pays froid : « c’est le pays de la raison et c’est pour cela que les poupées ne font jamais d’erreur – logique ». (Petitoi conclut toujours ses phrases par un « – logique ! », ça agace beaucoup Nina).

Lorsqu’elle rencontre Flo, un nouvel ami, Nina est très excitée, Petitoi s’interroge :

« Cela devait être une excitation très agréable, car on voyait bien que Nina voulait absolument demeurer dans cet état. Petitoi ne connaissait pas ça. Peut-être les êtres humains en avaient-ils besoin pour se trouver ? se demandait-elle. Peut-être qu’il leur manque à tous quelque chose et qu’ils cherchent sans cesse l’être humain qui possède cette chose ? Ca devait être beau […] Les poupées étaient parfaites ; il ne leur manquait rien. »

Petitoi se met à ressentir le désir du manque, le désir d’avoir un cœur, des émotions autres que celles qu’elle peut ressentir. La révolte de Petitoi devant la dureté du monde des humains, sa bêtise et son manque de « logique », est contrebalancée par sa mélancolie et ce désir de rejoindre sa chaleur. Le lien entre l’enfant et la poupée est une belle histoire, presque une histoire d’amour. Les pages racontant la perte de la poupée sont superbes, comme celles des retrouvailles. On rit, on s’émeut, et cette quête du cœur (comme celle de l’âme pour la petite Sirène ou de la chair pour Pinocchio ?) est une belle aventure « humaine ».

 

 

 

Sanni & Jonas Une nuit d’hiver
Kalle Hakkola et Mari Ahokoivu
La Pastèque 2017

Rêver un impossible rêve…

Par Michel Driol

Quatre personnages, pour cet ouvrage qui tient de la bande dessinée et de l’album : une fille, Sanni, son frère Jonas, Maman et Papi. C’est l’hiver, quelque part dans le grand Nord (Finlande, sans doute, étant donné l’origine des auteurs). Chronique d’une vie familiale : descente en luge, avant de se préparer à la longue nuit : bain, histoire… Arrivent alors rêves et cauchemars montrant l’imagination des enfants : nounours polaire cherchant du secours pour Linda le dragon, super maman sauvant le monde, métamorphose en papillon… Chacun des rêves se clôt par un « bonne nuit » rassurant et réconfortant.

L’album conjugue la vie ordinaire de cette famille soudée et sans père avec les jeux, les rêves, les rires et les angoisses des enfants. Celle de la mort revient souvent : crainte de la mort du grand-père, qui souffre après avoir pellé la neige, ou dont les ronflements soudain cessent, ou de celle de la mort de la mère, qu’on envisage. Ces craintes sont vues à hauteur d’enfant dans un texte qui sait prendre des aspects philosophiques, avec la métamorphose des papillons qui leur confère plusieurs vies.  Ces craintes n’empêchent pas les rires et la vie de l’emporter.

A la façon des bandes dessinées, le récit avance au rythme des image etdles bulles, qui font entendre la parole des personnages. Des dominantes de couleur sur les fonds, tantôt chaudes, tantôt froides contribuent aussi à recréer l’atmosphère particulière des rêves.

Un beau voyage au pays des songes enfantins.

La Plage dans la nuit

La Plage dans la nuit
Elena Ferrante, Marra Cerri (il.)
Gallimard jeunesse, 2017

Cauchemars de poupée

Par Anne-Marie Mercier

Comme le roman Poupée volée, du même auteur, ce n’est pas parce qu’il y est question de poupée que le livre est forcément destiné à des enfants (voir L’Echange des princesses de Chantal Thomas qui donne lui aussi une place centrale – et cependant minuscule – à une poupée). Ici, tout de même on sent que l’auteure a tenté de les rejoindre.
C’est la poupée qui parle. Elle fait vivre par procuration à son lecteur les pires cauchemars de l’enfance : être dans le noir, perdu, dévoré, brûlé, noyé, seul au milieu de monstres… Et aussi : perdre ses mots jusqu’à son propre nom, se les faire arracher au fond de la gorge, ne plus être reconnu par les siens et donc ne plus être aimé.
Récit sombre, comme les illustrations, fait de sensations, d’émotions, d’angoisse, il emporte à la manière des contes, cruellement, entre le sable, le feu et l’eau, jusqu’au dénouement, heureux (on est dans un livre pour enfants).

The Book of Dust, vol. 1 : La Belle Sauvage

The Book of Dust, vol. 1 : La Belle Sauvage
Philip Pullman
David Fickling Books, 2017

Le Livre de la poussière, vol. 1
Gallimard jeunesse (grand format) , 2017

Darker !

Par Anne-Marie Mercier

Il y a deux raisons au moins pour lire ce livre sans attendre :

Il est parfait pour les temps de pluie et d’inondations : après avoir abordé et réécrit les mythes de l’Enfer ou d’Adam et Eve, Pullman se livre ici à une rêverie sur le déluge : Oxford, Londres, tout est noyé et ne surnagent que les étages supérieurs des batiments, les collines…
Pour ceux qui ont aimé la série précédente, il la retrouveront avec le frisson qu’apporte la nouveauté dans les retrouvailles : Le Livre de la poussière précède dans la chronologie de l’histoire La Croisée des mondes). Ceux qui connaissent et aiment (bien sûr) Philip Pullman demanderont : “est-ce que c’est aussi bien ? » Je répondrai qu’il n’y a pas de comparaison possible. C’est également un TRES beau livre, mais c’est différent, donc incomparable.

Sans tout relever (il y aurait beaucoup à dire sur les découvertes que fait le héros, Malcolm, onze ans, sur le monde, la littérature et sur lui-même, sur la vison de la religion…) on peut cependant relever quelques points : l’univers de Pullman est en place, mais n’apparaît que progressivement : ce qui touche à la « Poussière » est à peine esquissé, comme une question posée par des chercheurs. Le thème du daemon est en revanche plus développé, interrogé et décliné sous de multiples formes : l’apprentissage commun d’un daemon et de son alter ego bébé ; la possibilité d’une lutte entre un humain et son daemon, la parcellisation d’un daemon, etc. La différence majeure est que l’abondance d’évènements et les multiples histoires croisées des héros dans la série précédente est remplacée rapidement dans ce roman par une intrigue unique qui « coule » sans rupture jusqu’à la fin.

Ce flux qui emporte est aussi celui de la rivière qui, dans la deuxième moitié du livre, pousse à vive allure « La Belle sauvage », le canoé de Malcolm – je n’en dis pas plus pour éviter de trop révéler l’intrigue. C’est aussi celui du récit, qui n’offre que de rares pauses et montre le garçon luttant contre le flot, les courants, la fatigue et parfois la douleur et le désespoir. Chaque chapitre est une étape dans le parcours qui conduit les enfants d’Oxford à Londres, étape qui se clôt régulièrement par un nouveau départ sur les eaux : « the paddle in his hand, he pushed away (…) and brought the faithfull canoe out once more on to the flood » (435).

Le style est également fluide (j’espère que la traduction française le rend bien – le livre est paru également chez Gallimard jeunesse) et emporte lui-aussi dans un rythme parfait dans l’espace sans limites  de l’inondation, « An unimaginable volume of water carried onward with no snags, no rocks, no shoals, and no harsh wind or tempest to fling the surface into waves » (460).

Cette aventure d’enfants emportés sur les flots tandis qu’un prédateur fou les traque, évoque bien souvent La Nuit du chasseur, film aussi nocturne, aquatique et poétique que ce livre, et comme lui parfois terrifiant. « Darker » (plus sombre, dit l’auteur de His Dark materials – titre anglais de la trilogie La Croisée des mondes). Mêmes les fées sont cruelles, et le dieu de la Tamise est imprévisible.
You want it Darker ? (Leonard Cohen) Plongez-vous dans les eaux à la suite de La Belle Sauvage.

 

 

D’une petite mouche bleue

D’une petite mouche bleue
Mathias Friman
Les fourmis rouges, 2017

Par Christine Moulin

On pourrait souligner tout ce qui rapproche cet album de ceux que l’école utilise (hélas, parfois, le mot est juste…) en maternelle: c’est un album de randonnée circulaire qui évoque une chaîne alimentaire, on peut « travailler » le vocabulaire de la locomotion (sauter, ramper, s’envoler, etc.), celui des bruits produits par les animaux (bourdonnement, croassement, sifflement, zinzinulement, etc.), on peut même écrire un texte « à la manière de » grâce à l’aspect répétitif du texte.

Oui, mais non, ou du moins, pas que! En fait, ce qui frappe au premier abord, à la lecture de cet ouvrage, c’est tout ce qui en fait une oeuvre, délicieuse: les illustrations d’une finesse impressionnante, en noir et bleu; le jeu sur les fantasmes de dévoration (allez voir la page où la grenouille est à demi avalée par le serpent…); la langue à la fois précieuse et claire (« une toute petite mouche avec des yeux globuleux », « le minuscule insecte »; « les grenouilles quant à elles… », « loin du nénuphar où elle était postée »…); le titre suranné (on croirait un titre du XIXème siècle, alors même qu’il introduit un personnage dont on sait où il traîne d’ordinaire); l’humour (allez voir la page où l’on voit l’intérieur du moineau qui a avalé une fourmi…), humour qui n’occulte pas pour autant la présence très concrète de la mort (allez voir la page où l’on voit le cadavre du renard, attaqué par les fourmis); les références (« les renards quant à eux n’adorent pas que le fromage », le Petit Chaperon Rouge, etc.) et même, même! l’emploi du passé simple ! Et puis, bien sûr, la chute, juste assez transgressive pour ravir les enfants.

PS : on peut feuilleter partiellement l’album sur le site de l’éditeur

J’ai peur du noir

J’ai peur du noir
Jean-François Dumont
Kaléidoscope, 2017

Une histoire sombre, très sombre mais juste ce qu’il faut

Par Christine Moulin

Voilà un album qui joue sur la peur ancestrale des enfants: celle du noir, qui peut cacher monstres, araignée, sorcière et … loups. Si l’expression n’était quelque peu familière, je dirais volontiers qu’il n’y va pas avec le dos de la cuillère ! Dans les premières pages, sur un fond noir agité de remous bistres (celui de la couverture), surgissent des crocs acérés, des yeux jaunes cruels qui pourraient provoquer les cauchemars les plus cauchemardesques : heureusement, une petite leçon de relativisme culturel pleine d’humour prend vite le relais. On apprend ainsi que les esquimaux craignent le blanc et on se rappelle que les éléphants ont peur du gris. Las! on replonge vite dans la description à la fois amusante et réaliste des terreurs nocturnes, qui s’apaisent en une chute à la fois drôle et tendre.

Cet album pourrait bien devenir un de ces livres que les petits vont inlassablement chercher tous les soirs pour qu’on les leur lise, pour le plaisir de frissonner et de se rassurer auprès de l’adulte qui partage avec eux de délicieux frissons.

Petit atelier d’écriture créative

Petit atelier d’écriture créative
Louie Stowell, Megan Curtis, Rachel Firth,
Rosie Hore, alice James, Jérôme Martin, et Jonathan Melmoth
Lucile Gomez, Paul Hoppe, Briony May Smith Paul Thurlby (Ill)
Editions Usborne, 2016 et 2017 pour le texte français

Une mine pour les écrivains en herbe et leurs enseignants
Par Maryse Vuillermet

Ce livre se présente comme un cahier d’exercices d’écriture, ou un cahier d’activités, illustré avec humour et fantaisie.
Mais il est en fait un vrai manuel d’écriture destiné à tous les enfants, car tous les exercices sont faisables par tous, pas seulement par les bons en langue ou les passionnés de littérature.
Il s’inspire des techniques de creative writing chères aux écrivains américains et enseignées depuis de longues années dans les universités anglo-saxonnes (mais pas en France, où l’on considère à tort qu’écrire des romans ne s’apprend pas).
Il permet donc à des jeunes de jouer avec les mots puis d’écrire dans différents genres, haïkus, journal intime, BD, romans, scénarios, blogs, critiques de livres, poésie…
Il est pédagogique et drôle.
Il leur montre comment créer des personnages, un scénario, une histoire, des dialogues qui font avancer l’action, des scènes captivantes. Il explique les ressorts de la fiction, de la bonne histoire qui fait pleurer, s’émouvoir, frissonner et souffrir avec le personnage.
Il est rempli d’activités variées, d’exemples de livres, de personnages, de listes de mots et d’illustrations dynamiques qui donnent envie et encouragent la créativité.
Il s’adresse aux enfants mais tout autant aux enseignants de primaire ou de collège qui ont envie de donner vraiment le goût d’écrire à leurs élèves.