Enquêtes à Frousseville

Enquêtes à Frousseville
Estelle Vidard, Crescence Bouvarel
Flammarion jeunesse, 2022

Le jeu de la même pas peur

Par Anne-Marie Mercier

« Douze énigmes, 20 suspects. A toi de jouer »

Livre-jeu, cet ouvrage explore le folklore des figures qui font peur de manière humoristique : chaque créature, d’emblée caricaturale (sorcière, extraterrestre, zombie, ogre…) est elle-même croquée dans le style de la caricature. Les vingt personnages sont divisés en quatre catégories (humains, monstres et revenants). Sur chaque double page on trouve la mise en scène d’une énigme regroupant quelques-unes d’entre elles dans un décor différent et demandant au lecteur de trouver le ou la coupable à l’aide d’indices présents dans l’image.
Pour s’aider, le lecteur peut regarder en détail les personnages grâce à leur représentation en figures cartonnées détachables et positionnables sur un support – ce petit détail est un peu superflu mais le plaisir de découper et de manipuler attirera certains enfants et l’on peut imaginer que d’autres histoires pourront en surgir par la suite. Leurs costumes, leurs accessoires, leurs cheveux, des traces sur leurs vêtements ou sur leur visage, tout peut aider à trouver la réponse.
Couleurs sombres, couleurs vives qui jouent sur le choc des complémentaires, décors sinistres, multiples détails qui servent autant à perdre le détective qu’à le fasciner, tout est horrifique, à part la résolution, pas très difficile (et en plus il y a une solution à la fin de l’ouvrage).

 

 

La Sorcière Panaris et l’enfant-navet

La Sorcière Panaris et l’enfant-navet
Isaac Lenkiewicz
Sarbacane, 2023

Un navet contre une citrouille

Par Anne-Marie Mercier

Une petite sorcière un peu trop farceuse au goût des habitants du village, sa bouilloire chien (qui la suit partout), une réunion de sorcières à la pleine lune où elle se rend en fauteuil volant (modernité et confort obligent) pour préparer le concours de légumes annuel, une alliance entre trois enfants et Panaris contre un cultivateur de légumes grognon, un pont qui parle, un chat-copieur, une voiture à pattes…
Les enfants font un sortilège pour créer un enfant-navet qui devra gagner le concours… mais ils s’attachent à cet enfant légume, ce qui fait qu’ils doivent lutter contre tous ceux qui veulent le manger, comme la cheffe des sorcières et son cochon géant, une belle pagaille !
Et tout cela se termine avec un banquet de fête de la moisson, sans navet au menu.
Le récit, porté par Panaris et accompagnés de dialogues dans des bulles, est horrifique à souhait, comme les dessins qui jouent sur les contrastes de couleur et les échelles de manière originale.
Joyeux Halloween !

 

À l’école il y a (encore) des règles!

À l’école il y a (encore) des règles !
Laurence Salaün, Emmanuelle Cueff, Gilles Rapaport
Seuil jeunesse, 2023

… mais on rit toujours autant !

Par Anne-Marie Mercier

À l’école, il y a des règles ! des mêmes auteurs, voilà une nouvelle liste… Le succès de l’ouvrage précédent est confirmé par les nombreuses vidéos que l’on trouve sur Youtube, pas toujours réussies… A contrario, j’en ai vu une, avec une posture que je trouve intéressante et qui illustre ce qu’il ne faut pas faire avec cet album :  on ne se moque pas des enfants, on n’insiste pas sur le fait que leur bonne volonté est souvent  insupportable (le texte le suggère assez), on est juste un peu sarcastique vis-à-vis des ruses des parents ; le tout est dit avec un ton un peu rigide, ce qui va bien avec le texte et fait un contraste comique avec la loufoquerie des images.

Que de règles à apprendre, pour les enfants ! Mais encore que d’humour, aussi bien dans le texte que dans l’image. On y lit l’exaspération des adultes devant les questions répétées, les injonctions ignorées, les inventions et drôleries moins drôles quand il faut en essuyer les conséquences. On y lit aussi tout l’apprentissage nécessaire pour devenir élève…
Au milieu d’injonctions simples, surtout en forme de négation, on trouve des conseils pour persévérer malgré la difficulté, à faire face à ses responsabilités et réparer les erreurs, faire confiance… et ne pas faire la leçon à la maitresse sur le brachiosaure !
Voir quelques pages sur le site de l’éditeur

Rappelons les chroniques de Christine Moulin sur les livres de Gilles Rapaport et Laurence Salaün, Alors, c’est quoi la vie? (2021) et des mêmes, avec déjà Emmanuelle Cueff, C’est quoi être un bon élève ? (2017)

 

L’Incroyable Petite Histoire du renard, du caca et de la fourmi

L’Incroyable Petite Histoire du renard, du caca et de la fourmi
Edouard Manceau
Seuil jeunesse, 2023

Incroyable !

Par Anne-Marie Mercier

Le titre ne ment pas : c’est une toute petite histoire, et c’est incroyable. C’est très drôle aussi. Les personnages du titre pourraient illustrer une fable de la fontaine, mais il y a un intrus : le caca. Cet objet célébré depuis quelques années par de nombreux albums est ici un personnage et il joue un rôle étonnant. C’est aussi un titre gigogne : la fourmi n’existe pas au départ, et en théorie il y a un duo et non un trio.
Le renard se promène et est pris d’un besoin pressant. Il se cache derrière un gros tronc d’arbre, puis il revient sur le devant de l’image, croyant être libéré. Mais non : voilà le caca muni de petites pattes qui sort de derrière l’arbre, et court à sa poursuite. La suite est tout aussi surprenante avec une métamorphose : le caca passé par une petite mare se transforme en fourmi. Est-ce sûr ? Ce ­pourrait être une substitution humoristico-scatologique. L’histoire (en est-ce une ?) s’achève dans le non-sens et l’évocation de petits bonheurs.
Les images en doubles pages, stylisées et réalisées avec des papiers ou des tissus collés sont d’une simplicité totale, comme sait si bien le faire Edouard Manceau. C’est ébouriffant de simplicité et de drôlerie.

Rainbow Apocalypse

Rainbow Apocalypse
Tristan Valroff
Rouergue, 2022

Une aventure haute en couleur

Par Loïck Blanc


Avec un étonnant tour de plume, Tristan Valroff nous emporte dans un monde à la fois fantastique et apocalyptique, défiant avec audace les attentes les plus sombres que l’on pourrait avoir face à la fin du monde.
Au cœur d’une société ébranlée par les méfaits du réchauffement climatique ou de la consommation de masse, l’auteur nous offre une porte de sortie grâce à la magie des fées. Bien loin de sortir d’un Disney, elles créent une apocalypse surprenante dans laquelle cohabitent licornes, kangourous verts, serpents violets et même lapins multicolores. Pourtant, sous cette surface colorée et féérique se cache une part d’ombre : l’univers aux couleurs chatoyantes ne se révèle pas aussi idéal qu’espéré…
C’est alors qu’apparaît un sorcier qui vient fragiliser davantage ce nouveau monde en insérant des ancrages de la réalité d’avant tels que des stations-service, centres commerciaux et même des toilettes de chantier. Autant d’éléments discordants qui rompent cet équilibre féérique précaire.
Le récit s’articule alors autour d’un trio exclusivement féminin, bravant les obstacles pour lutter contre les agissements du sorcier. L’auteur parvient à maintenir une tension captivante au fil des pages, nous gardant en haleine grâce à une série de rebondissements qui ponctuent cette quête épique.
Ainsi, l’auteur tisse une toile narrative complexe qui pousse le lecteur à réfléchir au-delà de la surface de ce monde féériques aux allures dystopiques.

Un Oiseau juste là

Un Oiseau juste là
Emilie Chazerand, Marie Leghima
Sarbacane, 2023

 

Comme un oiseau…

Par Anne-Marie Mercier

On retrouve un peu la veine d’Ungerer, en plus douce, dans cet album étonnant et suave. Tout d’abord parce que le héros est un adulte, et même un adulte d’âge plus que mûr : tout repose sur le fait qu’il n’a plus un seul cheveu. Il a en plus une moustache un peu ridicule, de l’embonpoint, des bretelles, un intérieur très kitch et désuet… Et des chapeaux très démodés pour masquer sa calvitie.
Un jour, lors d’une promenade, un petit oiseau s’installe sur son crâne. Impossible de le déloger. Les tentatives pour le chasser de la maison une fois rentré, « avec sa voix dure comme un lundi », s’avèrent vaines ou cruelles, et le cœur glacé de Bernard finit par fondre.
Ils ne se quitteront plus… jusqu’au jour où l’oiseau, qui, comme le dit Bernard « n’est pas son oiseau, mais un oiseau,[…] ne lui appartenait pas. L’amitié ce n’est pas ça », décidera de partir. Entretemps, Bernard aura dû sortir sans chapeau et marcher en se tenant droit, images de sa nouvelle assurance et de son ouverture au monde.
Les couleurs pastel, le dessin à la fois fin et caricatural, la ville aux boutiques bonbonnières, et les personnages grotesques évoquent également les albums Ungerer de la période de Crictor. Un animal  ramène un humain à la vraie vie en lui faisant accepter l’absurde d’une situation fantaisiste. Dans le même mouvement il lui fait abandonner sa vie d’autrefois, plus absurde encore.

La Vie commence en sixième, t. 1 : Catarina

La Vie commence en sixième, t. 1 : Catarina
Alice Butaud
Gallimard jeunesse, 2023

La bande des Thons et le chapeau magique

Par Anne-Marie Mercier

Alice Butaud, ou son héroïne, est très honnête : dès la première page elle nous dit que ce livre ne sera pas un mode d’emploi pour l’entrée en sixième et qu’il évoquera peu le sujet de la vie scolaire. Dommage que le titre le soit moins, mais comme c’est une série, on suppose que les lecteurs des volumes suivants seront attirés par les qualités intrinsèques de ces petits romans illustrés : chaque chapitre est illustré d’une vignette de Lisa Chetteau, elles sont parfaites pour attirer les lecteurs hésitants dans la mesure où elles introduisent, en liaison avec le titre du chapitre, à chaque étape une petite énigme à décrypter.
C’est drôle, inventif (les descriptions des affres des parents de jeunes enfants sont tragi-comiques, comme les scènes dans une maison de retraite). On y trouve un zeste de magie, beaucoup de problématiques sur l’amitié, un peu d’amour, un intérêt pour les jeunes migrants (l’héroïne est amoureuse d’un jeune afghan qui est dans la même classe qu’elle).
En résumé, Catarina, qui entre en sixième estime que ses parents doivent lui accorder un peu d’indépendance, une vie « privée » (donc la possibilité de ne pas tout leur dire) et un téléphone portable. Elle négocie, argumente, triche un peu (mais pas trop). Elle lutte pas à pas en tentant de capter leur attention trop accaparée par son petit frère, un bébé hurleur. Elle a au collège des ennemis et des amis. Esther, Idrissa, Pablo et Manon, forment avec elle un groupe avec un nom (« la bande des Thons »), un lieu de rendez-vous, un mot de passe, etc. Cependant, le roman de relève pas du genre policier mais plutôt du fantastique humoristique : Catarina obtient un objet magique, un chapeau (merci, Harry Potter) qui lui permet de comprendre le langage des bébés. Cet objet, porté par d’autres, aura d’autres pouvoirs, ce qui risque d’alimenter une longue série.

Murdo, une enquête timbrée

Murdo, une enquête timbrée
Alex Cousseau, Eva Offredo
Seuil jeunesse, 2023

Folle correspondance

Par Anne-Marie Mercier

Murdo le yéti est proche des pandas King et Kong dont on peut lire les aventures dans les récits du même auteur publiés au Rouergue. Il partage avec eux le même souci, celui de la communication : courrier, téléphone, comment faire pour avoir des nouvelles de ses amis, les inviter, les informer, se faire d’autres amis, quand on est un Yéti, vivant (?) dans l’Himalaya ou un Panda des forêts ? Le « désert postal est un problème. D’abord il y manque des boites aux lettres. Une ruche fera l’affaire. Il manque encore plus un facteur pour envoyer comme pour recevoir les lettres, à moins de confier le courrier au vent comme le fait Murdo au début?

Miracle… enfin des lettres arrivent, des lettres partent, Il en écrit de nombreuses et en reçoit presque autant; les recoupements entre les personnages (ses amis sont nombreux: araignée, libellule, grenouille, lézard, escargots, etc.) sont vertigineux. Mais qui est le facteur ? Les efforts de Murdo pour le démasquer sont longtemps vains. Le récit devient enquête, comme le dit le titre, avec des indices farfelus, des planques de nuit, de fausses pistes, des textes troués (les escargots avaient faim), etc. Ces détournements des codes du polar sont réjouissants.
L’album est pourtant avant tout poétique car Murdo persiste à écrire au hasard à tous ceux à qui il a quelque chose à dire : au fantôme de Miam, sa grand-mère, à la lune, à l’écho, au vent, au soleil, à l’ici, au tout de suite, à la nuit… Ces lettres sont belles et nous invitent à écrire nous aussi à ceux qu’on aime, humains ou non, atteignables ou non.
Les illustrations d’Eva Offredo, cocasses et bizarres,  invitent à la fantaisie la plus débridée, à travers des figures plus ou moins géométriques, des paysages théoriques, des formes schématiques, en trichromie sur des fonds rayés, pointillés, ou unis.

Loki, onze ans, Dieu (presque) parfait

Loki, onze ans, Dieu (presque) parfait, T1: Mortelle punition
Louie Stowell
traduit (anglais) par Karine Chaunac
Gallimard jeunesse, 2023

Pinocchio au collège

Par Anne-Marie Mercier

On peut prendre l’entreprise de deux façons : d’une part on peut s’amuser de l’idée qui consiste à donner à un collégien égocentrique pré-adolescent la personnalité d’un dieu de la mythologie nordique exilé sur terre, donnant ainsi à ce gamin insupportable une caution pseudo-héroïque qui lui convient bien : il est ainsi ancré dans une posture «d’enfant trouvé» incompris (catégorie de Marthe Robert dans Roman des origines, origines du roman). On s’amusera de ses efforts pathétiques pour se convaincre de sa valeur et s’étonner de son manque de popularité. D’autre part on pourra trouver savoureuse cette réécriture des mythes de super héros de la licence Marvel : Thor, alias Thomas, est lui aussi envoyé sur terre, dans le même collège, sous la forme d’un garçon de onze ans, frère de Loki, plus beau et plus fort que lui, plus gentil aussi, mais un peu bête.
Loki a été puni par Odin à l’issue d’une de ses innombrables mauvaises farces : exilé sur terre dans le corps minable d’un garçon de onze ans, nommé Liam, il a trente jours pour faire la preuve qu’il est capable de s’amender. Pendant cette période, il est accompagné et surveillé par Thor et des envoyés d’Odin qui se font passer pour ses parents, le gardien Heimdall, et Hyrrokin  – contrainte ici de soigner ses serpents dans un vivarium. Eux-mêmes ont un peu de mal à s’adapter à la vie terrestre et les épisodes où Heimdall consulte des livres pour savoir comment construire une vie de famille harmonieuse (faire ensemble des pique-niques, du sport, se promener en famille…) et applique ces conseils au grand désespoir de son ado sont hilarants. La découverte par Loki des jeux vidéo, du Mac-Do, des smartphones, des réseaux sociaux, etc. propose un regard distancié sur ces éléments de la vie collégienne et montre que mis entre les mains d’un caractère comme le sien, ils ne peuvent que nuire.
Les illustrations hideuses ajoutent à la drôlerie de l’ensemble et imitent parfaitement l’allure d’un journal tenu par un ado, à la manière du Journal d’un dégonflé de Jeff Kinney, mais dans un graphisme encore plus sommaire : détestation des enseignants et du travail scolaire, critique de de ses parents, des contraintes… la rage de Loki le rend créatif.
Selon le contrat dicté par Odin, Loki doit tenir ce journal pour montrer ses progrès, en rendant compte de ses pensées et de ses faits et gestes. Malheureusement pour ce roi de la ruse, ce journal est « interactif » : si Loki écrit quelque chose qui ne correspond pas à la vérité, le journal intervient en insérant un rectificatif, un commentaire, une question ou un conseil. Ce dialogue est par lui-même comique et Loki va de catastrophe en catastrophe. Ce journal vivant et moralisateur à la façon de Jiminy Cricket, le rapproche de Pinocchio, insupportable bambin qui n’acquiert son humanité qu’après bien des épreuves.
On assiste avec un certain attendrissement à l’éveil du sens moral de Loki et à l’émergence d’une voix, nouvelle et qui l’intrigue, celle de sa conscience naissante. Il se découvre aussi des émotions, à travers des sensations jusqu’ici inconnues, agréables ou désagréables, qu’il peine à interpréter.
Mais la rédemption s’éloigne de plus en plus ; à chaque chapitre il perd des points et au dernier jour son retard semble irrattrapable… Il y aura pourtant un sursis, donc un second tome, dans lequel on retrouvera Loki-Liam, un peu plus « humain », accompagné de ses geôliers devenus pour lui une vraie famille, et de son frère toujours stupide mais généreux.

 

 

 

 

Les enquêtes de Mirette

Les enquêtes de Mirette
Fanny Joly, Laurent Audouin (ill.)
Sarbacane, 2023

Big Frousse à Londres
Panique à Paris
Embrouilles en Bretagne
Qué calor à Barcelone !

 

Une série de polars touristico-folkloriques

Par Anne-Marie Mercier

Mirette est une jeune détective. Elle est accompagnée de son chat, Jean-Pat, dit JP, amateur de séries télévisées et de Choumoullows et doté d’un sale caractère. Tous deux résolvent de nombreux mystères : vols, enlèvements, escroqueries… avec toutes les astuces des « vrais » détectives : filatures, recherches d’indices, interrogations d’experts, etc. Ils sont équipés tous deux de « zécrans » (autrement dit smartphones) qu’ils utilisent à bon escient…
Autant dire que malgré l’ancrage de ces petits romans dans un « mauvais genre » (le roman policier), ils se situent du côté de l’éducation. Chaque enquête permet de découvrir une grande ville ou une région. On ne dira pas une culture tant les clichés sont massifs : en Bretagne ils sont accueillis par une femme portant une coiffe de bigouden à longueur de journée, ils dorment dans un lit clos et ils ne mangent que les spécialités locales (far, crêpes, cidre…) et finissent évidemment dans un champ de menhirs. En Espagne on n’évite pas les castagnettes (Barcelone n’est pourtant pas l’Andalousie), et à Londres le Double Dekker et le majordome. Si cette série parait à présent en poche, après avoir été éditée à partir de 2014, elle reste comme à son origine très actuelle ou pas du tout.
Tout ça est bien sûr pour rire : même pas peur ! et la fantaisie galope avec l’intrigue. Les illustrations comiques nombreuses, le texte très aéré, les présentations de personnages en début de roman, les quizz à la fin, tout est fait pour simplifier la tâche au jeune lecteur sans pour autant appauvrir l’histoire.